[BG] Holda, la sauvageonne

Holda est une jeune femme qui approche la vingtaine d’année et qui est issue du peuple Nalkiri. De taille respectable par son ethnie, elle porte de longs cheveux roux qui contrastent avec sa peau et possède des yeux de couleur vert pomme.
Dans l'ensemble, elle a une silhouette plaisante à observer ainsi qu’un doux minois qui pourrait presque faire oublier sa tignasse en bataille d’ailleurs agrémentée de l’un ou l’autre petits coquillages et de quelques brindilles attachées intentionnellement ou non, démontrant qu’elle passe beaucoup, voire peut-être trop de temps dans la forêt. Les habitants de Val’Arak peuvent parfois la voir, sale, se balader pieds nues, vêtue d’épaisses fourrures en portant autour de son cou un collier orné d’une pierre sombre naturellement parcourue par ce qui ressemblerait à une rivière blanche, ainsi qu’une sacoche de cuir accrochée en bandoulière qui repose sur sa hanche.

La jeune Nalkiri se montre toujours très joviale et n’hésite pas à aller au contact des gens, particulièrement durant les fêtes en ville, et durant ces occasion ne me manque pas de aime danser et prêter sa voix lorsque les chants ne sont pas trop élaborés du fait qu’elle s’exprime dans un langage assez rudimentaire. Elle pense toutefois savoir sermonner lorsqu’une chose lui déplaît, comme une personne trop fière de chasser un grand nombre d’animaux sans raison, lorsque cela ce produit, elle émet souvent un petit grognement plus charmant qu'inquietant qui ferait omettre le fait qu’il s’agisse bien d’un sermon, même si elle devait prétexter qu’il vaudrait mieux attendre la traque au daims blanc pour mériter de vanter des prouesses de chasse avant que celle, qu'elle appelle très généralement « mère » punisse.  
Elle se montre plus épanouie et moins sauvageonne avec les anciens et les cerfs de la ville avec qui elle préfère partager les découvertes qu’elle aurait pu faire sur le monde qu’elle explore toujours un peu plus. Elle brûle d’une véritable passion pour les récits des personnes qu’elle juge comme sage et qui lui parle parfois des autres races, des dangers ou bien au contraire, des bienfaits de celles-ci.

Holda est par ailleurs une jeune femme qui affectionne beaucoup les moments qu’elle peut passer avec les animaux, même ceux d’élevage, lorsqu’ils sont malades ou sur le point de donner la vie, elle se montre entreprenante et intéressée pour assister les mains plus expertes afin de s’assurer de continuer à apprendre les bons gestes pour soulager les bêtes. La rouquine se présente et voue, comme d’autres Nalkiri un profond respect pour les ancêtres mais aussi pour les esprits de toute autre chose en adressant ses prières à la « mère » Lysaelle.

La Nalkiri n’a pas un tempérament belliqueux et ne voit pas l’intérêt de mentir, ce qui ne l’empêche pas de savoir quand se défendre ou s’amuser à jouer des tours dans son entourage, cependant même si elle apprécie Val’Arak puis plus encore, les habitants, elle reste rarement très longtemps et il n’est pas non plus exceptionnel de la voir partir avec sa sacoche remplie de quelques portions des repas qu’elle aura pu récupérer pour les redéposer en offrande à l’entrée de la forêt aux abords de la ville avant de disparaitre dans les bois.