Le retour vers la grande ville.
Il regarda torpeur la scène qui lui apparaissait embrouiller, entre un terrible bourdonnement à ses oreilles et un souffle court, il perçus quelques corps
gisant au sol. Il observa silencieusement, réalisant graduellement l'ampleur de l’événement, l'horreur de constater le décès de trois frères d'armes parmi six gorlaks tout aussi inerte.
Dévaster par la douleur Roland s'effondra sur ses genoux et se mit ensuite à dévisager outrageusement le ciel avant d'émettre, le regard avide d'émotion.
- Voue me puez au nez, Aon, les gorlak sont indubitablement une erreur de la nature et plutôt
que de la soustraire vous préférez laisser de mes lans trépassés. Je n'abandonnerai point tant et aussi longtemps qu'ils ne seront pas tous exterminé.
Il alla ensuite vers un corps gorlak à son flanc, extirpa d'une coup sec une lame ensanglantée, puis nonchalamment il prit la direction du nord qui
le mena in extrémiste à Kar. Il laissa tout au long du chemin traîné sous un manque d’énergie évident sa lame au sol et du sang continuait de s'échapper abondamment de ses deux bras preuve de son états critique.
Un joyeux Kardar renommé pour être un moulin à parole, Baratin, intercepta en présence de garde à l'entrée l'hastane et sympathisant à sa vue
il se porta garant de sa personne et le fit transporter jusqu’à son modeste domicile. Il prit soin de Roland sur dix jours.
Les premiers jours fut les plus facile, il était inconscient, il n'avait pas à supporter la suite. Baratin était certes jovial mais jacassait
sans cesse, entre blague douteuse et histoire rocambolesque l'hastane reprit péniblement toute sa vitalité.
Roland qui se releva vêtu d'une toge blanche, prit une feuille et traça un chemin bien illustré vers une destination précise.
- Baratin, vous trouverez là une scène monstrueuse mais aussi des armures et armes qui rembourseront largement le temps que vous m'avez consacré.
Baratin répondit avec entrain.
= C'étions rien lô, voyons, j'avions un public pour écouter mes histouère de long en large j'aurions pas pû d'mande mieux !
L'hastane qui sourit amusé par le personnage le salua en inclinant sa personne soigneusement, marquant son respect, et quitta Kar vêtu d'une
toge blanche pour franchir après un court voyage sans accrochage la grande porte de Citria.