[BG]De lion à Chacal

Invité

Autour d'un campement temporaire Daëlwena, l'on aurait pu entendre par dizaine, des sabots de chevaux heurter les branches et les feuilles mortes de la forêt, formant un cercle autour de ce petit campement qui semblait pourtant si inoffensif. C'était l'ordre venu d'en haut, du chef Emhyr, de mettre a feu et a sang ce campement. C'était ce qu'il disait, il le fallait pour faire prospérer le groupe.

Pourtant, c'était ancré en moi, je savais qu'on n'en obtiendrais rien causant plus de tord que de bien a nos deux peuples. C'était du vice, étions nous entrain de retomber dans l'abus? C'elle que l'on craignait? De prendre inutilement des vies, pour le si peu d'or que possédait ce peuple de la nature? Ils l'auraient sans doute donner sans même broncher si nous l'avions demander.

Ce n'était pas ce qui était prévu, nous sommes entrer par la force découpant tout ce qui dressait devant nos chevaux, les piétinants un a la suite des autres, les cris agonisant de tous aurait pu résonner dans la forêt, après les cris de guerre, c'était digne d'un carnage, une champ de bataille Gorlak.

Tout hommes qui pouvait ce battre, tout femmes qui s'opposerait a nos gestes subiraient le même sort, les seules épargner étaient les jeunes enfants a l'intérieur des tentes, ils avaient comme ordres de baisser les yeux malgré que nos visages étaient cachés par nos vêtements sombres et couvert de sang, nous ne voulions pas être reconnu.

Il y avait du sang lancé partout, des cris d’horreurs, je me dirigea vers une tente, c'est a ce moment que le cauchemar débuta, je mis a mort les habitants de ce bâtiment, comme les ordres le demanda.

Tout s'écroula, je m'abandonna a la noirceur, le sort qu'il leurs étaient réserver, comme si j'étais aveugle, en transe les cris étaient désormais muet, le mal avait été fait, la mort avait fait son chemin. Je me retrouva seul dans le bâtiment en question, dans les décombres du combat. C'est alors qu'une silhouette d'une jeune gamine attira mon attention, je n'étais plus seul. Quand je la remarqua elle prit la fuite, laissant derrière elle une peluche noir. Mon premier réflexe fut de me lever rapidement pour la rattraper, mais en regardant la peluche tomber dans la marre de sang de ça mère, je m'arrêta d'un coup sec...

Tout venais de basculer, qu'est que j'étais devenu, était ce vraiment le destin que l'on m'avait tracé?

C'est comme si je venais de retrouver la raison, la seule idée qui me passa par la tête, ne fut pas la plus brave mais fut de prendre la fuite, sautant sur mon cheval abandonnant mon groupe derrière. Dans la nuit, mon cheval trébucha à quelques lieux du campement Daëlwena, me fracassant la tête sur une roche.

J'étais inconscient gisent au sol, tout ce qui venait de ce produire venait t'il de mon subconscient? Était-ce une vision que le tout puissant voulait me montrer pour me remettre sur le chemin de mon destin? Je n'en savais rien. Pendant ce rêve inconscient, je revu cette peluche artisanal représentant un chacal. Mon destin était t'il tracé jusqu’à cette jeune fille, était t'elle l'élément déclencheur d'une nouvelle destiné? Je vu un aigle survoler un corps vide de sang dans la forêt, s’agissait t'il de moi, mort?

Un bon nombre de jours s'était écouler pendant ce coma, ce qui me réveilla fut les bruits de chaines a mes mains, je venais d'être vendu d'une petite tribu Kheijan, vers un marcher d'esclave dans mon propre peuple, qu'y l'eu cru. J'avais été vendu comme un chien pour prouver que j'avais encore une valeur. L'on m'a mis dans le trou tout comme les esclaves sans justifier ce que j'étais... J'ignorais bien des choses, mais ce que je savais fermement, c'est que j'allais passé du mauvais temps avec les esclaves d'autres races...

Rafah Al'Sahirik

Comme à l'habitude, la chaleur était torride, le sable volait au vent, on pouvait entendre les esclaves travailler des lieux à la ronde. S'ils n'étaient pas confinés dans des cages extérieures, ils étaient dans le fond d'un trou en train de miner du minerais sans grande valeur dans le sable. Quoi de mieux pour leur rappeler leurs mauvais choix qui les auront guidé tout droit vers cette vie de chien.

- Un pillage, quelques combats sanglants et tout cela a dégénéré pour finir dans la vallée de la mort. Comment aurais-je bien pu finir plus bas? Certains diraient que c’est le karma, moi je dirais c’est la roue qui tourne, parfois tes en haut du cercle, parfois t'es en bas.[/b]

Un type, légèrement plus grand que la moyenne Kheijan, une chevelure bien noir frôlant les épaules, un corps suffisamment musclé pour montrer une vie de dure labeur, mais un peu amaigri par ces conditions. De votre position vous remarquerez un homme du désert classique, celui que l'on connaît tous de loin et que l'on aimerait mieux ne jamais avoir rencontré. Ce genre qui déteste les regards, qui déteste les gens, a force de s'abattre sur eux, aucune pitié, la fin justifie les moyens. En d'autres temps il vous aurait probablement menacé, il vous aurait demandé vos biens en échange de la vie. Celui qui prend aux autres pour s'enrichir. Qu'est ce qui le différencie des autres sur place? Il se tiendrait en retrait des autres et il porterait le tatou d'un chacal sur le derrière de la nuque, descendant vers son dos, curieusement l'endroit l'avait pas mal amoché mais n'aurais pas fait de lui une victime mais bien un survivant.

- De toute façon avais-je réellement un autre chemin de tracé avec un départ de merde comme celui la?

Il est maintenant devant vous, au fond de ce trou à rat à travailler pour les esclavagistes qu'il aurait autrefois enrichi à l'aide de la main armée de son clan et pourtant vous le regardez maintenant se faire fouetter. Certains éprouvent de la pitié d'autres, sont finalement heureux de le voir crever lentement, payant de ces crimes.

- Un père qui n’arrive pas a rester en vie pour élever et guerroyer avec son héritier? Merde j’aurais sans doute mérité mieux, esque je peux blâmer le manque de figure paternel, d’être rendu ici?

- En ayant un père de la sorte, je suppose que ma mère était l'une de ces femmes, protéger tel un bijoux, servant à enfanter et bien paraître... Ou mieux, celle que l'on paie pour assouvir nos envies bestiales. Elle doit bien être morte, si quelqu'un a sut qui était son fils, ils l'auront clairement abattu.

S'ils avaient fait une bonne journée, ils recevaient un ''repas'', question de les tenir en vie, pour miner encore quelques jours de plus. Il était plus rentable pour les esclavagistes de les nourrir et les vendre un minimum en santé que de les retrouver mort de faim. Oui oui, tout est une question d’or.

- Un dans l’autre ça n’a pas vraiment d’importance rendu ici, je suis seul comme un chacal, va falloir que je ramasse les restants si je veux durer quelques lunes de plus dans ce trou miteux…

Messages : 71 Date d'inscription : 23/03/2018

Maintenant une semaine qu'elle était dans un marché de fortune, étouffant dans la chaleur d'une tente qui avait soit disant l'intérêt de la protéger des odeurs, de bruit et du vent traître de la saison. Ces clients se succédaient, un contrat d'affaire, une entente de partenariat, des ventes plus ou moins légal. Bref, tout ce qui nécessitait un travail de scribe basique pour le monde des affaires. Son maître lui avait proposé ce contrat afin de l'aider, ou souhaitait-il simplement se débarrasser de cette corvée. Elle le remercia avec tout le respect qu'elle lui devait et accepta. Ne devait-elle pas se faire connaître et acquérir de l'expérience après tout ?

Alors que je crus avoir terminé ma journée, j'échangeais quelques plaisanteries avec ma compagne de voyage et garde du corps histoire de nous détendre. Un étranger entra dans mon "domaine" sans se faire inviter. Par principe, je lui lance mon regard le plus froid, mais retenant de lui lancer la réplique peu diplomatique qui me vint à l'esprit : " Vous avez été élevé chez les gorlak?". Heureusement pour moi et pour lui, il ne perdit pas de temps pour décliner sa requête: Un travail grassement payé pour rédiger des papiers pour que tout semblent en ordre avec sa marchandise. Une marchandise qu'il comptait dans les jours qui viennent, vendre aux plus offrants. Elle se doutait bien que ses esclaves n'avaient pas tous été acquis de façon "légitime". Je compris alors pourquoi ce marché était installé dans un tel endroit et avait autant de transit, l'attrait du marché de la chair humaine...

Sans la voir, je senti la tension de ma partenaire. Cela ne m'empêche pas de garder la tête froide et d’accepter l’offre de l’homme. Peut-être était ce la raison de ma venu dans ce lieu. Ma courte existence m’avait apprise à suivre mes intuitions et les signes qui sont semés sur mon chemin. Je n’ai aucun doute que nos destinés à Mayranne et moi soient étroitement liées. Nous ne nous connaissons encore peu, mais je vois déjà les files s’entre lassés. Je sais que cela sonne comme des superstition d'aînés, mais je ne saurais le décrire autrement.

Ni une ni deux, je récupère mon écritoire et une réserve de parchemin, ma protectrice attrape sa lance et son air le plus féroce. C’est au couvert de la nuit que nous nous rendons aux baraquements où je vois se profiler les enclos sous la lumineuse Félicia. Il ne prend que peu de temps à m'expliquer ce qu’il attends de moi avant d’être finalement appelé ailleurs.

Tous les regards convergent vers nous. Des murmures de supplication, de demande à l’aide, des plaidoiries comme quoi il n’y a pas de raison qu’il soit là... Je me ferme à ces lamentations et encourage ma voisin d’en faire de même.

Soit ils l’ont mérité, soit ils y ont quelque chose à vivre. C’est ainsi dans le désert: chacun nos épreuves.

J’installe mon encre et n’attend pas pour griffonner toutes les informations que j’ai besoin, me fermant à ce que je vois, décryptant plutôt le tout comme des faits à répertorier. Ce n’est pas l’endroit pour s’appliquer et même si j’ai aucun remord à faire ce travail, je n’aime pas pour autant de me trouver à cette endroit. Il y a beaucoup plus d’ombre et de mauvais esprit dans cette endroit qu’ailleurs, présage de mort et de malédiction. Je murmure une prière de protection en effleurant le scarabée à mon cou avant d'aller plus loin. La chaleur de ma voisin à mon côté me donne la force d'affronter le tout.

J’échange des banalités avec elle pour mieux nous changer les idées, réussissant finalement à traverser le parcours des condamnés. Le fracas attire notre attention, conduisant nos pas vers une carrière pratiquement déserte. La silhouette d’un homme se découpe dans la pénombre, frappant les gravât avec obstination et acharnement. En s’approchant un peu plus, nous remarquons la chaîne à sa cheville mais également le dessin que Félicia me fait voir sur les muscle massif de son dos. Une intuition me traversa l’échine et me chatouille la nuque. Sans tout à fait savoir ce que cela signifie, je ne peux m'empêcher d'aller contre la prudence et m'adresse au prisonnier.

- Pourquoi êtes vous le seul à travailler ?

Invité

L’homme vint a regarder en la direction de la voix, venant d’un peu plus haut, que son lieux de travail. Il s’essuya le front, perlant du peu d’eau qu’il avait dans le corps avant d’incliner la tête d’un petit coup sec avant de baisser les yeux légèrement.

Mais qu’est qu’elle veut celle la, pourquoi j’suis le seul a travailler, quel question, je suis peut être le seul qui n’est pas encore habitué de se faire fouetter!

- Ce serait un peu compliqué de tout expliquer madame, Je travail, je rachète ma dette envers…

Il vint à regarder le ciel un bref instant malgré la nuit, comme par habitude, en espérant y voir le soleil.

- Envers le désert, j'ai commis des gestes pour survivre, c'est une façon de rembourser j'imagine.

D’un œil hypocrite qu’il viendrait jeter vers ces supérieurs pour s’assurer de sa discrétion.
Puis d’une voix basse sans trop murmurer il ajouta…

- Vous n’avez pas un peu d’eau madame, je suis assoiffé?

Son regard ne pu s’empêcher de ce poser sur l’accoutrement de la femme, cherchant à examiner de quelle environnement proviendrait t’elle, puis revint à son travail en attendant la réponse, évitant d’attirer l’attention des gardes.

Elle n’oserais pas approcher d’avantage, c’est connu les femmes dans le désert ne cherche pas a attirer l’attention, encore moins ici. Une bande de chien galeux en manque de peau.

Messages : 71 Date d'inscription : 23/03/2018

Sa tournure de mots était intéressante, contrairement aux autres, il ne clamait pas l’injustice ou son innocence, mais admettait sa dette. Elle échangea un regard avec la personne qui était resté dans son ombre pour mieux la questionner silencieusement si elle voulait donner sa gourde à l’étranger.

- J’aimerais dire que nous avons tout notre temps, mais nous savons tous les deux que ça n’est pas le cas. Crois-tu mérité cette pénitence où tu fais simplement avec? Mon étonnement vient surtout du fait que tu es seule dans cette carrière à continuer de lever ta pioche.

Il viendrait d’abord expirer un léger soupire, puis lèverait la tête à nouveau pour regarder le duo qui était un peu plus en hauteur que son lieux de travail.

-Vous savez madame, si je vous expliquerais tout en détail vous n’oseriez surement plus me parler. J'imagine que vous pourriez comprendre qu’un homme peut parfois avoir a faire des choix difficile, tel que survivre ou mourir. Je ne suis pas celui qui ce laisse crever. Pour ne pas me retrouver seul, j’ai décidé de suivre un chef de clan aux intentions un peu sombre et finalement tout cela a dégénéré.

- À ce que j’ai pu entendre jusqu’à maintenant, vous êtes probablement le seul ici qui assume ces actes, qui assume qui il est. Savais-tu que le chacal est un signe de mauvais augure ? Sauf peut-être s’il est de votre coté..

Invité

Il vint à prendre un moment pour réfléchir, les mains sur sa pioche, balayant légèrement le sol du regard d’une mine un peu songeur.

Qu’est qu’elle en sait elle que c’est de mauvais présage, Je suis pas Vizir moi même comment je pourrais le savoir?

- Tien donc ? Disons que je n’ai pas spécialement eu le temps de songer à ce qu’on m’a fichu dans le dos, un tatouage que je n’ai d’ailleurs jamais eu l’occasion de voir et que je n'ai pas demandé. On me l’a fait lors de mon trajet qui m’a mené jusqu’ici… Curieusement, cette étranger semblait en savoir d'avantage sur ma destiné que moi même, malheureusement, son clan recevait plus d’or à m’emporter ici. Si seulement ils avaient eu le temps de savoir ce que je vaux vraiment...

Il viendrait hausser les épaules légèrement, avant de commencer à trier les pierres à l’aide de ces mains.

- Peut être pourriez m'aider un peu plus sur la signification de ce tatouage si vous en avez le temps? Je n'ai jamais eu l'occasion de le comprendre. D'ailleurs est ce un beau travail a votre avis ou c'est un peu manqué ?

D’un air un peu incrédule, sans vraiment sourire, arborant même un air bête habituel.