Le vent soufflait très fort en cette nuit d'hiver mais il était possible d'entendre un cri venant d'une petite tente du village. A l'intérieur, une femme couchée sur le dos semblait souffrir alors qu'un homme prêt d'elle tentait de la soulager et d'une prêtresse qui lui demandait de pousser.
La Prêtresse s’exclama
Prêtresse : Poussez Rose !
Après d’un cri, la jeune femme répondit aussitôt
Rose : Je pousse !
Après quelques heures sous la tente, on entendit des pleurs d'un enfant.
Prêtresse : C'est un garçon très chère.
La prêtresse déposa au même moment l’enfant dans les bras de Rose.
Rose : Un garçon Adhémar !
Disait-elle d’un ton émue et essoufflée de la situation.
Adhémar :Les dieux ont été bon pour nous Rose. Ils ont écouté nos prières.
Adhémar prit alors l'enfant dans ses bras et le souleva dans les airs et semblait le juger un moment et baissa le regard vers sa femme.
Adhémar : Comment allons-nous l'appeler ?
Rose : J'avais pensé au nom de ton arrière-grand-père, Azakiel ! Qu'en penses-tu ?
L’homme observa l’enfant à nouveau et il sourit.
Adhémar : Bienvenue dans ce monde Azakiel.
Déjà très actif dans sa jeunesse, les choses ne changèrent pas en grandissant. Il avait un talent pour dire ce qu'il ne fallait pas ou de se mettre les pieds dans les plats. Son regard était souvent rivé vers le ciel un sourire aux lèvres. Il avait pour habitude de jouer avec les autres enfants du village aux soldats et ainsi se moquer sans le vouloir de certain soldats qui imitait sans cesse.
Déjà âgé de dix ans, Azakiel se pratiquait au maniement des armes. À cet âge, il considérait cela comme un simple jeu, s'amusant avec des épées de bois avec les autres enfants du village. Son Père, Adhémar les regardait jouer, le sourire aux lèvres et le regard rempli de fierté pour son fils bien qu'il aurait toujours voulu lui offrir une vie meilleure. Sa mère, Rose gagnait un mince salaire en s'occupant de nettoyer les demeures des nobles du village avec deux autres femmes.La vie suivait tout de même son cours, réussissant à subvenir à leurs moyens avec leurs faibles ressources.
Cinq années passèrent, Azakiel et ses amis prirent le chemin de la forêt avec une idée en tête bien précise de chasser de petits animaux pour ensuite les rapporter au village, comme les plus vieux faisaient à chaque jour. Durant leur trajet, ils s'arrêtèrent en chemin, un jeune cerf se tenait immobile devant eux. Ils le prirent donc comme cible. Sans faire de bruit, le groupe de jeune chasseur se mirent à se déplacer pour encerclé le jeune cerf qui broutait calmement. Lentement mais sûrement, ils parvinrent donc en position et ils décrochent chacun une flèche vers l'animal qui tomba dans ses traces. Les cris se firent entendre et des nombreuses accolades en suivit.
De retour au village et après avoir séparé leurs récoltes avec le village et aussi une partie sur une autel pour en remercier les Dieux, le groupe se rendit tout dans une grande tente où de nombreux chasseurs s'y trouvaient déjà. Azakiel et ses amis s'installèrent aussi près du feu et festoyaient la réussite de la chasse.
Alors qui était âgé de la mi-vingtaine, un tragique accident mit fin à la vie du jeune Azakiel. Lors d'une patrouille, il fut surpris par derrière. Un criminel hastane recherché lui trancha la gorge avec une dague bien affûtée mais aussi empoisonnée. La mort ne vint pas le chercher tout de suite. Le poison l’avait fait souffrir un moment avant qui succombe à sa blessure. Il pouvait voir l’assassin dérober son corps un sourire aux lèvres alors que le poison s'infiltrait dans son sang. Azakiel ne pouvait voir qu'une ombre puisque tout le sang perdu lui embrouillait le regard.
Des larmes s'écoulaient de ses yeux alors qui sentit la vie le quitter tranquillement. De nombreuses questions lui passèrent par la tête mais surtout ''Pourquoi moi...'' Azakiel ferma les yeux non pour mourir mais pour se souvenir de sa vie et de son visage et de son amour pour elle.