29 Papier par ville, tombé du ciel

Messages : 9 Date d'inscription : 30/07/2020

Citation :: Trop longtemps je suis restée caché.
Rumeurs et mensonges ont prit le contrôle de vos vies.

Suis-je si hideuse?
Suis-je si souffrante?

Vous préférez me garder sous une roche, me balayer sous un tapis.

Daelwenas, vous construisez une forteresse de pierre pour "Proteger la nature". Faire la paix n'aurait pas été préférable?
Drakan, Vous êtes présent pour l'équilibre, est-ce par la destruction que vous comptez y arriver?
Gorlak, Vous vous dites une horde, mais savez-vous ce qu'est une horde?
Hastane, Vous vous dites juste et pourtant, vous détruisez des maisons durement construite, pour un seul enfant?
Kardar, Vous vous dites neutre envers tous, mais n'êtes vous pas seulement attiré par l'or?
Kheijan, Vous vous considérez les Élus, N'êtes-vous pas que des nomades qui se compliquent la vie pour rien?
Mortanyss, Enfant de Lakkak, vous n'êtes que les fils d'un hastane, ne devriez-vous pas vouloir justice?
Nalkiri, Vous souhaitez honorer vos ancêtres, vous ne savez même pas parler convenablement. En quoi êtes-vous différent des Gorlaks?
Nargolith, Vous suivez Nasticia, peut-être devriez-vous apprendre à manier les ombres, plutôt qu'a kidnapper des enfants?
Nebulix, Gardien du savoir, que savez-vous exactement? Pourquoi ne pas partagez ouvertement votre savoir?

Faites moi sortir au grand jour, vous y gagnerez.

Messages : 120 Date d'inscription : 04/05/2020

Le Kardar qui tomba sur une des 29 lettres atteris dans la ville eu un petit moment de recule. Il était vrai que Berthol faisait une obsession pratiquement séraphine sur l'or, mais depuis certain temps, il en avait laissé allez plus d'une. Il était temps que les choses changent néamoins. Les Balistes prêtés au Nalkiri contre les ressources ne suffirait plus pour le nain. Trop longtemps les Kardars ont travaillés sur ces armes militaires pour se faire récompenser en cuir et en retaille de tissu d'un peuple qui accumule richesse par-dessus richesse pour le bien égocentrique du peuple de sauvage. Pour le nain le message lu sur la lettre était clair, son avarice et son amour pour l'or était réel depuis son tendre enfance. Les sordides échangent entre les différents peuples avec qui il faisait affaire était désormais chose du passé. Le nain, fier et orgueilleux dans tout ce qu'il entreprend, tel qu'il devrait l'être, ne se laisserait plus manger la laine sur le dos par des gens d'autre peuple qui ne veulent récompenser les Kardars à leur juste valeurs. Le vent tournera bien assez vite chez les Kardars, l'appel de l'or étant trop fort pour y résister.

Messages : 35 Date d'inscription : 24/05/2020

Bisou ramassa un feuillet, le parcouru puis le plia soigneusement pour le ranger dans son manteau, se disant que les Nargoltihs avaient bon dos et que les hastanes devaient vraiment être des imbéciles finis pour gober cela.

Messages : 41 Date d'inscription : 26/05/2020

Irfiss prit une copie du papier, le lit attentivement. L'amena sans attendre au Conseil des Drakans. Une longue discussion allait s'en suivre.

Messages : 341 Date d'inscription : 01/08/2019

Gerda finit par tomber sur ces lignes. Elle parcourt le tract d'un oeil intrigué.

Elle ignore qui se cache derrière cet anonyme pamphlet. Un poète ? Un idéaliste ? Un rêveur ... ? Un dissident politique aigri ou même un plaisantin
? Il s'agit à coups sûr de quelqu'un qui a ses propres doutes, ses propres faiblesses, ses propres lâchetés .... et ses contradictions. Comme tout le monde. Comme elle.

Est-ce que signer un papier d'une main humaine et pécheresse le rend faux pour autant ? Bien sûr que non. Même si prétendre parler au nom de la "Vérité" semblait un rien pompeux et arrogant ... on pouvait au pire mettre ça sur le compte d'une métaphore littéraire. Un sourire apparaît sur ses lèvres.

Elle ne peut juger des autres peuples mais la critique faite aux Kardiens est au moins partiellement juste. Leur amour de l'or est sans doutes un problème. L'écrivain se trompe peut-être en critiquant les ambitions pacifiques de son peuple ... mais qu'importe. Il faut savoir reconnaître la poutre qu'on a dans l'oeil avant de chercher à critiquer la paille dans celui du voisin. Et accepter des fois la critique.

Elle même milite depuis longtemps pour faire admettre à ceux et celles à qui elle à l'occasion de parler que l'or est à l'économie de Kar ce que l'eau est à un moulin. Une simple force motrice, nécessaire pour faire de plus grande chose. Et non une fin en soit. L'accumuler n'a pas de sens.

Mais ironiquement, Gerda possède elle même un commerce plutôt prospère et ne refuse certainement pas que son travail soit récompensé à sa juste valeur. Elle n'est sans doutes pas la plus grosse fortune de Kar, mais elle est très loin d'être à plaindre. Il est facile de se défendre d'être matérialiste quand on ne manque de rien, quand bien même les biens acquis avaient été bien mérités. C'est une douce ironie.

C'est le rôle de l'artiste et du penseur d'interpeller et de pointer les contradictions de la société. Même si cela le rendra rarement populaire. Pour cela elle ne peut que respecter la main qui aura écrit ces lignes. L'Architecte de Kar prend donc soin de conserver au moins un exemplaire de ce petit bout de tract. Un témoignage qui enrichira les archives des bibliothèques et qui peut être un jour interpellera un historien. "C'est donc ainsi qu'ils voyaient les choses à l'époque ?" se dira t'il. Il s'en fera une opinion par lui même.

Gerda laisse les autres tracts à disposition, ramassant même certains au sol pour en faire de belles piles et les garder à disposition des autres curieux. Elle semble par la suite prendre un certain plaisir à jauger des réactions des uns et des autres en prenant connaissance du pamphlet.

Atatolix soupira. Encore des papiers qui traînaient en Ilidelwis? Il lisa quelques mots et s'empressa de ramasser ceux qu'il pouvait pour que quelqu'un puisse les récupérer. Comment pouvaient-ils tomber du ciel sans que personne ne remarque par qui?

Messages : 99 Date d'inscription : 27/06/2019

Alors qu'il déambulait d'un pas brusque mais machinal, à la limite du teigneux, il mit accidentellement un pied sur le coin du bout de papier.

Il le ramassa un brin intrigué, il fit ensuite armée d'une concentration indéniable le début de la lecture, les yeux plissé il ne dérogeait du papier, et une fois le point sur les gorlaks parachevé suite à une reprise, comme si il voulut confirmé ce qu'il réalisa, clignant deux fois des yeux préalablement, il émit hargneux de sa voix caverneuse.

- Qui est l'enfoiré d'putain qui nous prund pour des idiots, je vais lui foutre bien profond son pupier dans l'cul !

» La tombe
» Papier-message pour Elle Naelsh
» Papier-message pour le Baillis de Tyrimar
» Un papier froissé laissé au chateau nebulix
» Papier grossier pour Hrafna Flokk