Ce fût un enfance de rêves depuis chaque moments que j'arrives à me souvenir. Aussitôt que j'ai maîtrisé la capacité de marcher assez habilement, je suivait mon père en cachette jusqu'à la forge pour l'admirer façonner le métal comme si le marteau était le prolongement de sa main. Quelques instants passaient et ma mère m'agrippait par le pantalon et me rapportait à ses livre en me grondant: ''Comment veux-tu réaliser quoi que ce soit si tu ne sais pas lire.''
Je devais avoir 17 ans la première fois que j'ai ressentis le sentiment de fierté qui a poussé mon intérêt hors de la mine. Pendant que mon père façonnait une commande depuis le matin, j'étais caché à l'extérieur de la mine à boire une bière après avoir terminé mes tâches. J'allais prendre une gorgé quand j'ai vus un énorme rat qui commençait a se diriger vers mon père. L'écume à sa bouche était en mousse, quelque goutes tombaient sur le sol. Sans même y réfléchir, ma main porta la bière à ma bouche et força le liquide à y couler d'un trait. Mes pieds se mirent a courir, mes yeux virent un manche de pioche au sol et ma main le ramassa dans le même mouvement de déposer la bière sans me le demander. Arrivé au rat, ma main lui envoya un coup du manche dans le ventre ce qui fit rouler le rat au sol. Premier sentiment de fierté qui fut bref. Il se releva aussitôt et se tourna vers moi en me montrant ses dents. C'est à se moment que je l'ai senti, un sentiment qui fait disparaitre tout doutes, toutes craintes, toutes peurs. Il m'envahit des orteils jusqu'à la barbe. Au moment même où le rat entamait sa charge, mes mains ont eu l'air de savoir quoi faire, mon bras leva le manche juste au moment où le rat sauta la bouche ouverte. Le rat est mort empalé sur le manche. Ce fut tout une soirée! Ma première cuite! Avec mon père!
Le lendemain mon père me donna une petite massue pour que je puisse mieux le défendre. Le soir venu il vint m'offrir de commencer à la forge mais j'ai dû lui avouer que je ne deviendrais pas Forgeron. Je lui ai affirmé que je trouverai une ville qui auras besoin de ma protection et que lorsqu'il entendra parler de moi, il sera fier de dire qu'il est mon père. À partir de se jour, j'étais devenu responsable des entrées dans la mine. Il ne me demandait que les tâches que mes frères ne pouvaient encore accomplir, seulement celles que mes frères ne pouvaient encore accomplir.
Le soir de mon trentième anniversaire après les quelque bières du souper, mon père me donna une vielle pioche, son vieux marteau et quelque pièces, mit sa main sur mon épaule et me dit au revoir. Ma mère vint me porter une vielle dague, me pris dans ses bras et je suis partit. La dernière phrase que j'ai entendu était: ''Va Gloin Barbed'or, trouves toute la gloire que tu recherches et nous pourrons en entendre les échos!"
J'ai pris quelque bateaux, rencontré quelque bonnes personnes et beaucoup de moins bonnes. Nul part ne semblait valoir mon bras, ma tête et mon courage. Nul de ces endroit ne valait que je meurt pour celui-ci alors je continuais. Et un jours j'ai vu ce peuple, peuple de Kar et dès les premières bières que j'ai bu ici, j'ai sentis que j'avais trouvé. Alors je suis allé a la rencontre de ses citoyens et tous ceux que j'ai rencontré ne cherchait pas à me flouer mais à aider. J'ai alors su que j'avais trouvé l'endroit que, toute ma vie, je défendrai.
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Gloin Barbed'Or
Messages : 47 Date d'inscription : 23/09/2020
Sujet: Comme un explosion dans son regard Lun 5 Oct - 14:53
Après quelque semaines a faire de mon mieux pour ne décevoir personne qui m'avait fait confiance, je suis allé en porter une première partie de mon dû à Drimacus. Nous avons eu une bonne discution avant que celui-ci me donne d'étranges potion dont j'avais déja vu les effets de la main d'un autre. Des flammes, des explosions, je m'en souvenais très bien car, elles m'avaient épatées. Je les ai placé dans mon sac sans trop m'en soucier. J'ai continué encore plusieur jours à chasser sans y repenser, améliorant les techniques que j'avais lu et que j'essayait de reproduire.
Certains auraient pu mettre ce qui c'est passé sur la faute de la bière mais, moi, j'appel ça: apprendre. En esquivant une charge, l'animal à fait lever mon sac et une des potions en est tombé à mes pieds. Et c'est là que je l'ai vu, la force que cette potions pouvait nous amener. J'ai compris tout de suite que si j'apprenais à bien m'en servir ce serait terrible pour nos ennemis car, CA FAIT MAL. Je sautais, je courais de panique jusqu'à ce que j'entre mon visage dans la neige. Plus un poil, une douleur intense mais, à l'intérieur de moi, je souriais à la force que je venais d'appercevoir, de ressentir. Je croyais, et je crois toujours, avoir découvert une force inimaginable. Mais avant de pouvoir évaluer la force de la découverte, je devais trouver moyen de calmer la douleur.
Quand je suis revenu à la taverne, j'ai parler au tavernier pendant des heures de ces potions, lui répétant sans cesse à quel point cela pourrait devenir une puissance pour Kar. Qu'aucuns ennemis n'oserais attaquer si nous faisions bruler leur armée avant qu'elle ne soit a nos portes. Et tout ça pendant que je buvais toutes les bières qu'il me donnait de peur que je perde connaissances qu'il disait. Mais il ne voyait pas ce que j'avais vu. Il ne sentait pas ce que j'avais ressentis. Ça ne le brulait pas de l'intérieur comme sa me brulait.
Après que plusieur citoyens de Kar m'eurent conseilleé d'aller à l'infirmerie et plusieurs autres bières, j'ai décider d'y aller. Je suis forcé d'admettre que c'était une très bonne idée d'aider les remèdes de mon bon ami le tavernier avec leur remèdes a eux. Je ne sais pas encore si c'est le temps ou les bières qui ont fait passer la douleur mais, quelque jours plus tard, je suis retourné essayer les potions avec un peu plus de prudence. C'est aors que j'ai vu les flammes j'allir de la potion, bruler tout se qui se trouvait près. L'odeur, la vision, jusqu'au son strident qui est venu a mes oreilles. J'ai ressentis une excitation que je n'avais jamais ressentis. J'ai tellement aimé le sentiment qu'on ressent quand la potion se déchaine. Mais j'ai essayer d'utiliser les dernières potion seulement pour des fins d'entrainement à bien les manier.
Biensur j'ai encore un peu mal au visage avant la bière du petit déjeuner mais je ne fais que penser à ces explosion de flammes que j'ai ressentis. En attendant, une bière par ci, une bière par là et je peux reprendre le travail.
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Gloin Barbed'Or
Messages : 47 Date d'inscription : 23/09/2020
Sujet: Re: Gloin Barbed'or Jeu 5 Nov - 15:54
Depuis la disparition de mon ami, j'ai erré jours et nuits, à la recherche du coupable ou d'un coupable. Il ne fallait pas une grande raison pour que j'aille me défouler sur ces pauvres morgalins. Je remplaçait lentement le plaisir de la bière par le plaisir que me procurait la sensation d'une tête qui se fait éclaté par ma masse. J'y prenais de plus en plus gout, en oubliant même souvent de boire. De plus en plus que je me servait de mon bouclier, de plus en plus je le regrettait. Ensuite, quand on a poursuivi les ravisseurs pour la première fois, j'ai eu une pierre de génie qui m'a traversé l'esprit pour la première fois; premier qui frappe à l'avantage. Une chance, la force de Kar à permis de passer au travers cette épreuve. Mais quelque chose avait changé en moi. J'ai commencé a délaissé les techniques défensives. Si je le frappes avant qu'il ne le fasse, je n'ai pas besoin de me défendre. Mais pire encore, j'ai compris que, porter un bouclier ralentis mon accès a mon alcool, et ça, je le comprenais de plus en plus. Bien que toute m'a vie j'ai rêvé de protéger les autres, je sais maintenant que c'est en attaquant les ennemis en premier que tous seront plus en sécurité. Quelque jours plus tard, j'ai trouvé une masse à deux mains et je suis allé joué un peu avec celle-ci. Bien que je sentais ses coups plus puissant, mes mouvements plus précis et l'effet sur le cranes des ennemis encore plus magnifique, il ne me fallait qu'une seconde pour avoir une gorgée de bière. Ça m'a frappé comme ma masse doit frapper l’ennemi. Je l'ai compris. Plus jamais je vais attendre de recevoir un coup, je vais donner le premier coup. À la place d'être le bouclier de Kar, je serai sa masse!
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Gloin Barbed'Or
Messages : 47 Date d'inscription : 23/09/2020
Sujet: Re: Gloin Barbed'or Sam 30 Jan - 9:14
Tout à commencé il y a quelque jours, à la taverne, alors que la bière faisait défiler les sujets de conversations. Quand, tout à coups, le sujet en vint au futurs enfants de Turin et Symphony. Comme dans toutes les tavernes, on se rappelle seulement les bouts les plus marquants des conversations et ce bout là, Gloin n'est pas prêt de l'oublier. La phrase lui résonne encore en tête en se moment.
-Ophélias en toi en voulions-tu?
''Ophélias et toi en voulions-tu?'' L’écho de cette phrase lui revint en tête jusque dans son sommeil. Le lendemain, quand il vit Ophélias, le sujet retomba sur la table. Aucun moyen de savoir comment mais la discutions a eu lieu. Après qu'elle lui eu posé plusieurs questions à savoir s'il en voulais, une phrase la frappa et un sourire en fut produit. -Allions nous l'prendre roux ou plus brun?
À cette phrase, Ophélias, qui retenait son rire, lui conseilla d'aller demander à Radegast un livre sur ''la créations d'un nouveau Kardar'' et de dire que c'était pour ces études à elle. Surement qu'elle savait déjà que la réactions de Radegast à cette question pourrait être brusque pour Gloin alors elle essayait de le protéger ainsi. Pour Gloin, c'était simplement afin d'en avoir la recette exacte. Après tout, tout ce qu'Ophélias faisait, était fait à la perfection.
Il alla donc voir à la bibliothèque mais, ne sachant trop si cela était de la magie ou un mélange d'alchimie et maçonnerie, il ne savait aucunement où chercher. Il devait absolument trouver Radegast. Le visage rouge, le front en sueur, il tremblait un peut quand il le vit arriver. Calant sa bière d'un trait pour se donner du courage avant d'approcher de Radegast, arrivé à trois pas, il en engloutit une autre. Il fit les derniers pas vers Radegast en regardant ses propres pieds et avant de lever les yeux sur lui, il en cala une troisième. En voyant Radegast qui le regardait, Gloin dit sèchement, sans pauses pour respirer:
-Radegast, J'aurions b'soin de ton aide pour un livre... Aheum... C'étions pour hum... un étude qu'Ophélias fait! Elle m'aviont dit... Comment fabriquer un nouveau kardar...
J'ai manquer le reste de la conversation parce qu'il me buvait vite mais je me souviens d'avoir entendu Radegast pendant qu'on partait:
-"J'peux même te l'faire carburer à bière si tu veux!"
Et quand je revit les lèvres de Gloin, il souriait à cette phrase. Il voyait déjà le petit une bière à la place du biberon. Il a rêvassé tout au long de la route en rentrant chez lui. Le livre dans sa main droite, un sac remplis de bière dans la gauche et le soleil commençait à peine à descendre après le diner. Arrivé chez lui, il posa le livre sur le lit. Il bu au moins deux autres bières en regardant le livre fermé, relisant le titre à voie haute sans arrêt, figé devant quelque chose qu'il ne connaissait point.
À la lecture de la première page, chaque phrases provoquaient de petites réactions comme: ''ein? bin non! Voyons donc! EIN QUOI?'' Tout ça en lisant l’introduction seulement. Ce n'est qu'en arrivant au chapitre suivant qu'il commença à voir l'ampleur de ce qui l'attendait. IL EN RENVERSA SA BIÈRE! Laçant le livre sur le lit, se levant d'un bond. Deux dessins de corps nu, un masculin et... un FÉMININ?
-QUOI? On étions pas pareil... j'pensions qu'y aviont juste les biberons naturel de différent?
Gloin faisait les cents pas dans sa petites maisons. Il repassait devant le livre à chaque seconde (la maison étant si petite), et chaque fois qu'il la revoit, on le réentend crier de dehors.
-MAIS PAR BOLBEC. - Vraiment.. y leur manque des bouts... -Y'étions tu toutes de même?
La nuit allais être longue. En le regardant aller j'aurais aimé le rassurer mais j'arrivais même plus à attirer son regard depuis qu'il avait renversé ma prédécesseure. Après au moins 25 tours de LA pièce de sa maison, il commence à se calmer et je réussis à attirer son attention. Enfin, il m'ouvre pour me boire. Il me rend fier en me buvant d'une gorgée et me pose avec mes prédécesseurs à ses pieds avant de se lever lui même pour enlever ses vêtements. Et là, il commença à se comparer aux images qu'il voyait.
-Oui... Ça aussi je l'avions... Dans le livre ils disent deux mais... HA oui d'accord... deux... Mais elle... C'étions tu juste incomplet ou... C'étions juste ça?
Un coups sur qu'il avait bien toutes les mêmes choses aux mêmes endroits, il enfila ses vêtements mou et reprit la lecture. Après chaque phrase un sursaut et à chaque sursaut une gorgée. Le sac de mes partenaires alcoolisés allait bien se vider dans la nuit. Par chance, on se garde toujours du renforts dans la maison. Les heures qui suivirent furent tout sauf silencieuses. Gloin venait d'entrer dans un monde qu'il n'avait jamais connu. Tout ce que j'en sais, tous ceux qui ont passé près de la maisons le savent. Gloin était surpris, puis troublé, puis surpris encore... Rien n'aurait pu le préparer à ce qu'il apprenait. Rien n'aurait pu Me préparer à entendre ça.
-Mais voyons donc, ça pouvions pas... Ha c'étions pour ça qu'ces matins là j'arrivions pas à... Ça devenions... pour pouvoir aller... HAAAA Ça expliquions tellement d'chose...
Au matin, le colosse a fermé le livre et c'est tourné vers nous à la recherche d'un de nos reste. Je fut le grand gagnant, il me restait quelque goutes. Quand je suis arrivé à la hauteur de son visage, j'ai vu les ravages de la nuit. Le visage blanc, les yeux ronds et injectés de sang, la bouche mi-close. Une chose sûre, il venait d'apprendre comment se font les enfants.
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Ophelias
Messages : 118 Date d'inscription : 22/06/2020
Sujet: Re: Gloin Barbed'or Sam 30 Jan - 16:46
"Et toi Gloin, tu as pensé à avoi des enfants?"
Et au vu de la réponse, il fallait agir ... Ophelias aurait pu lui expliquer comment faire, des mots simples, choisi, imagés mais pas trop.
Mais la tâche se serait avérée éprouvante, troublante et un peu gênante. Le plus simple était donc de l'envoyer apprendre ailleurs. Rapidement, les options se bousculèrent dans sa tête
A Drimacus ? Oui, sur'ment, un bon ami, mais ... sujet de moqueries le concept de virilité, la moindre faiblesse est raillée et peut conduire à des situations désastreuses.
Au maréchal ? Une possibilité, vu que lui et symphony envisagent de fonder une famille, il sait certainement comment s'y prendre, mais aura-t-il les mots?
A Erwissen? Cet écrivain pervers aurait surement été le plus apte à lui répondre, mais enfermé chez lui depuis si longtemps, il est peut-être mort.
A Radegast ? Bien qu'il soit un concurrent, il excelle dans le livret paillard et semble le choix le plus adéquat, mais comment empêcher les moqueries...
Oui, d'abord, Britanny, à la bibliothèque, et ensuite Radegast, faire prétexter une étude scientifique de ma part pour obtenir l'ouvrage en question. Ensuite, laisser Gloin assimiler l'information, la digérer, accepter qu'il sera saoul avant d'avoir tout compris et qu'il recommence, jusqu'à ce que ce soit clair.
Et ensuite ... Ensuite ....
Ophelias envoya donc Gloin vivre l'étape une de cette nouvelle aventure qu'elle s'amusera à nommer "la quête de la parentalité"
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Gloin Barbed'Or
Messages : 47 Date d'inscription : 23/09/2020
Sujet: Re: Gloin Barbed'or Sam 6 Fév - 10:19
Dans les semaines qui suivirent, il nous délaissa pour ce livre chaque soir. Comme dans ses jeunes années où le plaisir de nous boire ne l'avait pas encore envahi, il voulait tout comprendre. Les premiers soirs on entendait clairement sa surprise presque à chaque phrase qu'il relisait. Mais plus les soir passaient, la surprise se changeait en compréhension, les cris en rire et la gêne de pas comprendre en gêne de pas avoir compris avant. Après environ une semaine à le relire à tous les jours, il commence à comprendre que, les soirs où il en buvait plus des nôtres, il en comprenais moins. Il commença à chercher des solutions...
Alors, le soir suivant, il revient manger le repas chez lui pour en profiter pour refaire ses lectures pendant le repas. Avant la soirée, se disait-il, il ne serait pas encore trop soul. Alors, il fit ses lectures avant d'aller retrouver les autres et le lendemains, encore au même niveau de compréhension.
Ce jour là, il se dit qu'après le repas de mi-journée il allait être dans un état favorable. Encore cette fois, il se réveilla sur son lit, le livre ouvert à la première page et il faisait déjà noir dehors. Le repas de mi-journée n'est pas le bon.
Le lendemain, il avait un plan de fait; il lirait avant le repas de mi-journée. Comme ça il ne s'endormirait pas. Il passa sa matinée à y penser, il en était nerveux. Quand il arriva chez lui, une faim de troll au ventre, il ouvra son livre mais à chaque mot lu, une seule idée en tête, MANGER.
Les jours passaient, mes sœurs vides s'accumulaient aux côtés de son lit. Chaque jours sa part d'essais et d'échecs. Après plusieurs jours, autant d'essais et que d'échecs. Étais-ce seulement les partie qui le troublaient qu'il arrivait à retenir? Ce soir là, il rentra tôt chez lui et décida de juste boire sa colère de pas arriver à comprendre. Pendant cette nuit, il bu une ou deux douzaines des miens. On en aurait parlé comme d'une fête dans mon peuple vu toutes mes semblables vides au sol mais, Gloin, nous a bu en silence, fixant la statuette que lui a donné Drim. C'est juste quand le soleil s'est levé qu'il fit un autre mouvement que lever le bras à sa bouche et ce n'est qu'une fois debout qu'on entendit ces paroles terrifiantes.
-Si y'aviont quelqu'part où j'pouvions apprendre pourquoi j'arrivions plus à apprendre c'étions bien la bibliothèque...
Arrivé à la bibliothèque, il en fit le tour au moins deux fois, ce qui lui prit la moitié de la journée. Il ne trouvait aucuns livres sur comment apprendre. Découragé et/ou en colère, il avait la mine basse. Il était devant un étagère de livre et les regardait tous sans en voir un. Tout à coups, on lui posa un vieux parchemin roulé sur l'épaule en disant: ``Trouvions ta voie Gloin.. Trouvions la... `` Il prit le parchemin, le déroula et le lit. Malgré la petite taille du texte, une phrase sembla le marquer. Ce n'est que quand je réussi a attiré son attention que je pu lire la phrase qui se trouvait après son pouce:
``Malgré ses immenses pouvoirs et son génie, il reste assez naïf, et manipulable. C’est (...) rare sortie. Qui sait ce qu’il pourrait advenir si ses inventions tombaient entre des mains mal intentionnées. ``
Mais c'est notre Gloin ça... Si quelque chose d'autre que nous le contrôlait, qu'adviendrait-il de lui, de ses amis, DE KAR? On devait entretenir sa dépendance mais, depuis qu'il avait rencontré cette Kardar d'Ophélias, on avait de plus en plus de misère à attirer son attention. Avant c'était tout les soir qu'il en buvait des dizaines de nos sœurs. Mais maintenant, on a besoin d'une faiblesse de sa part pour en reprendre le contrôle. Pourtant on croyait avoir gagné Le combat...
''Le petit Gloin venait juste de remarquer ses premiers poils de moustache. À cette époque encore, sa mère l'obligeait a passer la première moitié de la journée dans la maison à se faire remplir de connaissances avant d'aller rejoindre son père à la mine pour l'après-midi, parfois jusqu'au soir. Pour mon peuple, c'est un peu une légende cette histoire qu'on se passe de bière en bière pour jamais l'oublier. Gloin adorait apprendre. Il était comme un livre dans lequel on peut ajouter des pages sans limites. Malgré son air un peu lent, le rouquin comprenait toujours les nouvelles informations instantanément et voulait passer tout de suite à la suivante. On avait déjà réalisé plusieurs techniques afin de l’enrôler, mais, après quelque gorgées, la peur de se faire prendre nous mettait en échec à chaque fois.
Jusqu'à ce jour, au début de l’hiver, quand le destin vint nous porter secours en laissant une bière dans la neige pendant environ un tour de sablier bien à la vue. Le jeune moustachue faisait un troisième voyage entre la mine et le chantier de construction du village pour leur porter les outils. Il était épuisé et un peu en colère dû au travail désagréable qu'il accomplissait depuis des semaines. Tout à coup, il la vit. Notre ancêtre était sur le point de craquer sous le froid. C'était les derniers mouvement de bulles dans sa bouteille. Le jeune Kardar la prit, surement par pitié et la réchauffa quelque seconde dans le creux de sa main. Il la fit rentrer dans une bâtisse non habitée. Ce fut les grandes présentations. La jeune recrue lui parla un moment et mes ancêtre ont tous été en accord pour dire qu'il l'avait appelée BièreVilla. Quand il l'ouvrit, des caillots avaient déjà commencés à se former et il en bu tout de suite, de peur qu'elle périsse, encore selon nous. Dans son visage, on vit tout de suite l'amour qu'il ressentit pour nous.
Les semaines qui suivirent, il prit l'habitude, à chaque départ de la mine, de laisser une de nous devant la maison, dans la neige, pour la boire au retour. Il faisait entre 6 et 12 aller-retour par jours. Mais encore là, c'était le seule moment entre lui et nous car il croyais nous aimer que froide presque gelée. Les descendants de BièreVilla on mené une guerre de deux ans afin de le conquérir... ''
Et aujourd'hui je crois qu'on est bon pour une nouvelle guerre. Nous allons devoir relire les vieux bouchons de nos ancêtre pour ravoir en tête les techniques utilisées et leurs effets. Cette foi, nous allons faire face à un ennemis qu'on a nous même entrainé... Gloin Barbed'Or, la guerre est ouverte.
Gloin Barbed'Or
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Sujet: Re: Gloin Barbed'or Jeu 11 Fév - 17:34
Tout commence le jour où Gloin m'eut acheté. On a marché plusieurs heures avant qu'il ne me sorte de son sac à sa maison. Il me posa aux côtés d'une vieille bière poussiéreuse. J'ai tout de suite pensé que j'arrivais dans une maison d’abstinents. Que j'allais vieillir ici jusqu'à plus de bulles sans jamais vivre le sentiment réconfortant d'être asséché. J'ai tout de suite cherché à avoir un contacte visuel avec la seule autre qui savait ce que j'allais vivre ici. C'est à se moment que j'ai entendu ce doux son... ''Pschitt!'' et une ou deux secondes plus tard: ''Bling cling lin lin lin...'' Une de mes sœur venait d'être choisie pour son moment de gloire. Mon bouchon a laisser échapper un petit vent de soulagement quand j’entendis la vielle bouteille pour le première fois.
-T'inquiète, notre cher Gloin n'a pas l'habitude de vous laisser vieillir comme moi. Mais ça n'a pas toujours été ainsi l'ami. Je me souviens d'une histoire que j'ai entendu avant qu'il ne me perde dans son sac. La première bataille de l'été de l'an un de la conquête...
C'était une journée fraîche du début de l'été, cela faisait déjà un mois que Gloin ne nous avait pas donné d'attention. Il avait recommencé à faire ses études du matin avec assiduité pour ensuite terminer la journée au travail avec son père. Les nôtres avaient déjà tenté de se cacher à l'ombre sur son chemin, lui bondir dans les jambes quand il sortait de la mine ou même de chez lui. Ils ont même été jusqu'à se glisser dans sa chambre à coucher. Rien n'avait fonctionné, quand il en avait bu une gorgée, le sentiment de culpabilité le gagnait et il la saignait au sol. Ensuite, il ne nous regardait plus pendant des jours.
Un opportunité s'offrit alors aux nôtres quand une fête eut lieu au village pour inaugurer la construction réalisée. Les Barbed'or étaient invités pour remerciements, ils seraient alors bien occuper. Une grosse portion de viande pour tous et la bière à volonté. On devait trouver le moyen d'avertir la garnison du village pour l'attaque prévue. Le message s'est passé à toutes les bières de la maisonnée et l'occasion s'est finalement trouvée dans la main du père de Gloin. Il devait aller porter les derniers outils requis pour la finition de la salle et une sœur a réussis à se glisser dans sa main. Elle fut bien nerveuse de ne pas se rendre à la salle mais, à coups de ruses bièriques, elle réussis à durer jusqu'à la porte qui s'ouvrit devant nous. Elle fut vite amenée en arrière pour être échangée contre une pleine. Ce qui lui permit d'user de ses dernières gouttes pour avertir voisine:
-Besoin de renforts... À la fête, Gloin Barbed'Or Doit Boire...Jeune kardar rouquin... Petite moustache... Dernière... chance...
Ces dernières bulles de vie furent assez précise pour que soit sonné l'alarme. Les ordres ont été données et vite répandues. Profitant de chaque Kardar qui terminait les préparations de la salle, chaque cuisinier qui avait trop chaud, chaque contre-maître qui avait besoin d'un peu de calme, pour passer de pièces en pièces. Le message c'est répandu comme une peste dans un bain libre. Tous étaient prêts, l’alliance des bière allait conquérir une partie de sa pensé.
Avant même qu'il ne soit sortit de sa maison, l'attaque était lancée. On catapultait nos sœurs dans ses jambes à l'entrée. Quand il est enfin arrivé devant la porte, un arme explosive l'attendait! Une caisse pleine des nôtres dont deux ouvertes et son père qui, en lui souriant à pleine dents, lui chuchota.
-Apportions ça mon Gloin, j'voulions pas arriver les mains vides.
Et oui, on avait ressortis une conquête passée, son père, pour l'attaquer de quelque part qu'il n'aurait jamais imaginé. Notre obligé lui fit un clin d’œil en pointant une des bières ouverte.
-T'avions ban travailler là d'sus mon Gloin... Cache z'en une sous ton cape, t'a siroterons derrière dans la charrette.
Gloin, tout excité, prit la bière et alla tout de suite se cacher dans la charrette. Il n'avait jamais vu venir ce direct au visage. Dans les bouchons, on parle encore de ce moment comme ``Le grand tournant``. Il n'était même pas à mi-parcours et sa bière déjà vide, on n'avait pas prévu aussi vite. C'est alors que les nôtres ont tenté les approches de base comme lui sauter sur les cuisses quand la charrette bondissait ou même jusqu'à lui sauter dans les mains mais rien à faire, il n'osait point. Alors la charrette s'arrêta rapidement pour en faire sortir tous ceux qui y prenaient place. Notre position encore instable, on y alla d'une attaque par en-dessous et Gloin entendit un murmure de notre soumis.
-Rentrions la bière mon Gloin et juste attention d'pas être trop saoul ce soir... Ta mère seriont pas contente... Mais bon... t'avions mérité une belle soirée autant que moi. À la tienne fiston!
Son père lui tendit l'une des notre et la cogna tout de suite de celle qui le conduisait déjà depuis quelque gorgées. Elle réussit à capter l'attention de Gloin quelques secondes avant qu'il ne l'honore. Le petit rouquin la prit et l'ouvrit d'un geste qui lui semblait si familier. Sa main était faite pour enlacer nos bouchons ou nos bouchons pour sa main. Une chose est sûre, il n'en prit que deux petites gorgées en grimaçant avant que notre magie n'entre en fonction. Une explosion de goût, de salive, de bonheur et de soif. Alors la soirée déboula comme toute belle soirée kardar : des cris, des rires et même quelque combats à mains nues qui se terminent par des rires. Tout à dégénéré au moment ou quelqu'un s'est écrié:
-Mais POURquoua BouarbeD'OuOir SI Z'étions twous roux!
-C'étiont un ROUX D'OR tu saurions.
Bien que saoul, Gloin parlait encore très bien et marchait droit comme si de rien était. Jusqu'au moment où il allait agripper le collet du vieux Kardar. Ça main le rata d'au moins un pied et l'autre ne lui donna qu'une poussée pour qu'il tombe de façon assez brutale. Quelques instants plus tard, son père vint le voir. C'est le poing en sang qu'il lui tendit une bouteille de vin en lui disant :
-C'allions enlever la douleur mon p'tit goinfre.
Gloin cala notre élue du moment pour prendre la bouteille de vin. C'est là qu'on vit le poing du père en sang. On n'avait rien contre partager notre travail sur Gloin mais c'était avant de savoir quels mauvais travailleurs étaient les vins... Gloin alors perdu le goulot de vue et le reste de la soirée se passa comme entre deux rêves.
Tout ce qu'on sait, c'est ce qu'une survivante de la soirée nous a raconté. Au matin, elle était aux côtés de Gloin en train de se vider sur le lit. Quand le père de Gloin la prit pour en prendre une gorgée. Elle avait certes été souillée de salive et/ou autre liquide inconnu donc il l'amena avec le peu des survivants de son peuple mais pas sans avertir Gloin :
-Ta mère t'attendions à table ma p'tite pioche... Inquiétions toi pas trop là... j'allions faire mon possib...
Et c'est là que les premiers souvenirs de la soirée lui revinrent. Après les rires de son père, sa mère et les siens, quelques moments précis lui revinrent. Comme échapper du vin sur son père, cracher une gorgée dans le visage du contre-maître qui engage son père ou encore... Et oui... Se faire prendre a uriner à l'intérieur. Lui qui avait peur de voir son propre corps. Un frisson lui passa des pieds à la tête, le figeant au passage. Les sourcils à différentes hauteurs dans le front, les yeux qui regardent de chaque côtés, les lèvres en zig-zag. Il venait de revoir le visage de sa mère outrée, honteuse en le voyant lui sourire à pleine dent en lui criant :
-Seront pou long mouman... presqwe fenoui...
On pouvait voir dans ses yeux qu'il revoyait son sourire en même temps que le visage horrifié de sa mère. On pouvait sentir dans le tremblement de ses lèvres tout son malaise. Comment son père allait-il pouvoir adoucir la situation avec sa mère. À ce moment là, derrière la honte et la colère, entre la tristesse et l'incompréhension, notre compatriote vit dans ses yeux une étincelle d'espoir... La soif qui naissait. Est-ce que la réaction de sa mère nous fera reculer dans la démarche, on croyait que oui. Mais on avait semer une graine dans la tête de Gloin : la soif.
Aucune des nôtres du village et ses alentours n'avait cherché à être bue pendant des jours. Toutes étaient prêtes à porter un nouvel assaut mais celui-ci se devrait d'être encore mieux ficelé que le précédent. On ne pouvait plus laisser les alcools autres que la Sororité des Bières interagir avec notre cible sans nuire à notre but. On allait devoir user de diplomatie pour s'assurer de ne plus recevoir de leurs attaques avant qu'il soit conquis...
Gloin Barbed'Or
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Sujet: Re: Gloin Barbed'or Jeu 18 Fév - 10:26
Alors qu'on relisait les vieux bouchons à la recherches des techniques du passé, on trouva un récit sur ce qui fut nommé par BièreVIlla: ''Le crochet du gauche''. Chaque bulle de chaque bouteille s'est excité en entendant la douce voix de notre doyenne commencer à nous raconter l'histoire.
''Les semaines sont passées trop rapidement après cette soirée. À toutes les fois qu'il passait devant nous, le moustachu nous évitait du regard et accélérait le pas. Nos aïeules prenait chaque chance de se mettre en valeur leur meilleurs attributs; la fraicheur de leur bulles qui semblaient vouloir remonter toujours plus haut dans le goulot, le suintement sur le dessus de la bouteille qui montrait que le contenu était plus frais que le contenant et même jusqu'à se montrer le bouchon presque dévissé. Personne n'hésitait à jouer de ruses malhonnête mais, certaines, se plaignait à savoir si la cause restait juste. Valait-il vraiment qu'on risque notre honneur?
On sentait une sévère gêne entre Gloin et ses parents. Les seuls mots qu'ils s'échangeaient étaient sur le travail, les seuls regards, eux, brefs et remplis de gène. Le bouchon ne dit pas si les semaines sont en fait des mois car, la famille Barbed'Or nous honorait bien trop vite dans ce temps là. Même sa mère avait redoublé ses moments avec nous. Jusqu'au jour où quelqu'un est venu cogner à la porte. Bien qu'on n'entendit rien de ce qu'il s'est dit, une survivante, sur la table, ne vit que le visage blanc de sa mère boire deux d'entre nous, presque dans la même gorgé, avant d'aller retrouver son père. Bien qu'ils en aient bu au moins deux d'entre nous pendant ce moment, elles n'avaient plus une goute de vie pour dire aux autre ce qui ci est dit. Ce n'est que quand ils sont revenu près de notre campement qu'on pu s’imprégner dans la conversation.
-Mais comment alliont-on l'dire ça à Gloin... Son oncle qu'il aimiont tant... Ton cher frère...
La voix du père de Gloin tremblait, ses yeux étaient injectés de sang et il nous buvait une après l'autre. Il y avait au moins 100 des nôtres à avoir été témoins de ce moment. Et là, on le vit derrière sa mère, il fallait faire continuer la conversation. Toutes les bières entendirent: ''
-Bières, Montrez tout!''
Et les ''pchtttsss'' des bouteilles se sont fait entendre. Et notre conquis nous entendit et chaque gorgée qu'on lui donnait était pour le pousser à parler. On usait de nos bulles pour forcer la bouche à ouvrir, le liquide pour la forcer à fermer et les paroles ont enfin suivit.
-Mais...*gorgée*le Grand Gloin Barbed'Or...*gorgée*Tué avant même d'être connu...*sort une autre bière et prend une gorgé* Dans une taverne...*calle le reste de la bière et s'en sort une autre*
-Mon cher, essayions juste de pas être trop soul avant d'en parler a ton fils... Lui aussi y'alliont prendre ça mal... Tu savions comment il l'admirions... Si fallions...
Gloin se trouvait derrière elle et la fixait d'un air effrayé quand il entendit son père chialer ses paroles. On eut bien peur qu'il ne comprenne juste rien car on avait du doubler les bulles et le liquide pour le faire continuer de parler.
-Gloin... *gorgée* Go...Loin... Mon 'Rère... *gorgée* MOURT?.... BIN NO...
Pendant qu'il buvait sa gorgé, il vit son fils qui était incapable de prononcer un mot, ses lèvres bougeaient mais aucuns son ne sortait. Le patriarche se leva et alla le serrer dans ses bras en pleurant. Notre cher obligé n'avait pas oublié notre guerre, il lui avait amené une de nos sœur. Gloin l’enlaça de ses doigts sans trop se poser de question et en pris une gorgée. Ses pleurs arrêtèrent aussitôt et il la regarda. Enfin la puissante troupe au combat avait réussit à attirer son regard, à capter son attentions, à se faire aimer de lui une nouvelle fois. À partir de là, chaque fois que Gloin voyait son père boire, il faisait de même. Et comme le vieux nous aimait à chaque deux, trois mots, on voyait cette bataille comme déjà une victoire.
-Filstion, tu d'viont restier fôrtsss.*échange un regard avec son fils en prenant une gorgée*Ton oncle avions insulter la mauvaise personne, quelqu'un qui n'attendiont pas qu'tu soyons d'bout avant d'se venger... *calle sa bière au complet avant de laisser échapper d'un ton sur le bord des larmes* J'allions aller l'venger moi...
-Mas pouère, vous pouvirions pas vous battre a'ec vot jam.... Be! *prend une gorgée de sa bière, un sourire fend ses lèvres sous notre puisssance*qui bougions plus... J'allions y aller moi...*et il calle sa bière, pour faire comme son père.*
-Ho Gloin... T'étions pareil comme Gloin... Même vote nom... HAAA Gloin..
Déjà un peu éméché, Gloin poussa un rire empli de malaise, incertain de la significations de la dernière phrase. Les deux Kardar burent toute la soirée, parfois en riant, parfois en pleurant et même certaine fois en colère. Le doux sons de l'alcoolisme berçait nos sœur victorieuses dans leur caisse de bois. On raconte même que cette soirée, à eu une fin aussi subtile que son début, ils se sont endormi lentement et en même temps à la fin de leur gorgé. Au beau milieu d'une phrase.''
- Alors cher peuple, la lecture de ce bouchon ne vous donne-t-elle pas envie de profiter du départ du maréchal? C'est notre chance! Dévissez un peu vos bouchons pour remonter les bulles. Cachez vous à l'ombre pour rester fraiches afin d'humidifier un peu la peau de votre bouteille. Déployez toutes les idées, qu'elle soit honorable ou méprisable, pour attirer son touché. Les coups par derrière seront récités en bravoure. Les coups bas seront portés en héros sur nos têtes. On va prendre la moindre opportunité qui nous est offert pour reprendre contrôle de notre Gloin. Si quelqu'un a une idée pour garder cette Ophélias plus loin qu'il parle. Jamais notre pouvoir aura d'effet sur elle, on doit alors le tenir loin d'elle faute de mieux. Il est maintenant notre devoir trouver comment nos sœur de verre et d'houblon ont pu réussir à tenir sa mère au loin. Relisez tous les bouchons, on doit retrouver ce passage.
Ce jour là, le milicien nous a résisté toute la journée. Malgré l'idée de la réunions du soir qui le hantait, malgré l'éternelle peur de décevoir son ancien Maréchal, malgré la bière qui était sans cesse brassée dans sa tête, Gloin en but même moins qu'à son habitude.
Heureusement la réunions arriva. On senti vite notre victoire possible quand il arriva ce qu'il n'avait jamais vu venir. Il n'avait jamais envisagé que cela puisse lui arrivé un jour. Quand il prit la parole, tout le monde l'écouta. Tout le monde semblaient même d'accord avec lui. Au moment où il nous approcha à ses lèvres, on ne pouvait même pas dire s'il était surpris ou confus. La confusion alla jusqu'au point où il fut promu Officier responsable de la diplomatie. Gloin fit comme s'il était en plein contrôle, mais nous, on savait. À la forme de son sourire, au petits poils dressés sur son visage, jusqu'au son de ses rires, Gloin était troublé. Quand on arriva enfin dans sa petite maison, il entendit enfin la voix de son amie qu'il n'avait pas entendu depuis ci longtemps. Le doux vents de mes faibles bulles, il m'entendait, sa BièreVilla, le conseiller.
-Gloin, tu as besoin de bien comprendre ce qui t'arrives. Bois quelque unes de mes soeurs. Te souviens-tu comment tu te sens mieux quand tu nous aimes comme il le faut. Oui Gloin, bois... bois...
Et la nuit n'arrêta pas au lever du soleil. Les bière furent bues toute la journée et peut-être même la nuit suivants. On fera de notre mieux pour que cette cuite redevienne éternel.
Gloin Barbed'Or
Messages : 47 Date d'inscription : 23/09/2020
Sujet: Re: Gloin Barbed'or Jeu 25 Fév - 12:37
''Bien voyions Gloin, pensais-tu rencontrer les autres peuples en étant soul?''
On ne connait pas le début de la conversations car la seule d'entre nous qui aurait pu l'entendre s'est fait asséché avant de nous rejoindre. De plus, la bière qui a pu nous rapporter cet information était étourdie tellement elle s'était fait brasser. Quand l'officier déposa son sac au sol, chez lui, elle réussit à rejoindre les autres.Elle nous raconte alors que tout s'est chamboulé quand le milicien Bradok lui a dit cette phrase car Gloin l'a répété plusieurs fois en rentrant chez lui. Une chance qu'elle avait réussi à se sortir le bouchon du sac de Gloin sur la route pour l'entendre. ''Bien voyions Gloin, pensais-tu rencontrer les autres peuples en étant soul?''
-Attentions... Je dois... parler à BièreVilla... Un Milicien, Bradok... Vient de nous attaquer. En confrontant Gloin sur son travail d'Officier... En étant sous (elle a peut-être dit soul) notre influence.... Gloin A Mordu, il a laissé toutes nos sœurs... J'ai réussis à me faufiler dans son sac mais pas sans tords.. Ça exige réplique...
Le bouchon de la bière s'était dévissé et comme elle avait été beaucoup brassée, son liquide était altéré, les bulles ralentissaient, se raréfiaient. BièreVilla avait déjà vue ça, c'était ses dernières bulles, elle allait devenir juste un jus alcoolisé inanimé... Voyant son peuple pétrifié de peur, elle prit la situations en main.
-Qu'on lui fasse l'honneur d'être vidée. Qu'elle connaisse au moins le sentiment de sèchetée à défaut d'avoir été bue.
Aussitôt les bières firent comme demandé. Usant de leur bulles pour se faire tomber sur le côté et rouler jusqu'à elle pour faire le demi-tour qu'il manquait avant tomber puis roula sur son goulot. L'angle permit de la sécher le plus dignement possible. Quand la notre sœur poussa son dernier soupir de soulagement, la doyenne reprit son rôle.
-Bien sur, il s'est montré ingrat d'aller troubler notre obligé. Tout ça après à peine quelque jours à célébrer notre victoire. Gloin nous partage à ce Kardar, et lui, il lui reproche de nous aimer. À peine il a son insigne de Milicien que déjà il nous déclare la guerre. Mais répliquer directement envers lui ne ferait que diviser nos forces pour reconquérir Gloin. De plus, il sera bien plus facile à conquérir avec Gloin devant nous. Bon écoutez tous! On est en danger, OUI. Quand notre fidèle a entendu cette phrase, il nous a repoussé aussitôt. Il a préféré sont poste à la milice au poste qu'on lui offre, à nos conditions d’emplois. Relisez les bouchons deux ou trois fois s'il le faut. On doit vraiment trouver comment nos ancêtres ont repoussé sa mère et le mentorat de son père à la forge lors de notre conquête passée.
Pendant que les bières relisaient les vieux bouchons, certaines bières ont réussis à répandre le message en tout Kar. Mon soumis du moment a alors croisé Gloin dans la bibliothèque. L'évènement qui m'a fait comprendre l'ampleur du problème est d'avoir vu BièreVIlla dans la main de Gloin. Le verre couvert de cicatrices de cette bière ne laissait aucuns doute sur son identité. Son bouchon était bossé et rayé plusieurs fois mais toujours bien solide. Son liquide était pale au dessus avec un dépôt dans le fond. Et ses bulles? À peine visible. On voyait tout de suite qu'elle avait plus d'âge que l'âge de toutes les autres bières que Gloin à déjà bue mises ensemble, ou presque. Je devais en savoir plus pour notre cause alors, j'ai pas eu le choix de pousser mon porteur à aller s'adresser à Gloin. Mais étais-ce vraiment moi qui l'avait poussé?
-Alors m'sieur l'Officier, t'avions su trouver ton ch'min?
À se moment, une lueur de souvenir vint allumer l’œil du colosse. Il reconnaissait tout de suite la voix qui l'avait hanté depuis le moment même où il l'avait entendu. ''Trouvions ta voie Gloin. Trouvions la.'' Je vit ses lèvres la prononcer en silence. Gloin, bien qu'encore troublé, offrit aussitôt une chaise à mon maitre. Il nous connait si bien, il sait qu'on aime mieux être bue assis.
-Ho j'vous r'mercions... Ça m'étions arrivé... comme ça! T'vous savions...
On m'a raconté de ses exploits avec un marteau en main et une bière dans l'autre, on m'a décrit comment il avait toujours foncé sans hésitations pour nous sauver, ou même pour sauver ses Kardars. Au contraire, cette fois il semblait effrayé, perdu, troublé, voir même désarmé devant ce qu'il vivait. Pour toutes autres cibles, ça aurait été de bon augure pour nous mais pas pour ce Kardar. J'ai compris ça en voyant qu'il fixait mon porteur en attendant des réponses aux questions qu'il n'avait pas encore pensé.
-Arrivé comme ça? Expliquions moi comment ça pouvions être juste arrivé comme ca? T'avions pas gagné d'l'or! T'avions été nommé Officier par tes pairs. Qu'étions capable de faire hésiter un si courageux défenseur de Kar?
Sans le support de mes sœurs c'était trop dur pour l'Officier, ses genoux ont lâché et il est tombé assis par terre. J'ai cru a un début de victoire. Tout ce qu’il y avait entre son visage et moi était sa main qui tenait son front. Il aurait presque pu me boire en aspirant fort. Malheureusement, il ne me voyait même pas lui montrer les courbes de ma mousse. Il ne vit pas non plus le petit sourire aguicheur formé par la bulle dans mon goulot qui cherchait à se faire prendre par lui. Il regardait mon serviteur dans les yeux, comme si je n'étais pas là. J'ai donc du me résoudre à attirer l'attentions de BièreVilla pour avoir son aide.
-J'voulions pas dire ça... J'étions honoré mais j'en apprenions plus sur c'qu'on attendions d'moi et... J'voulions décevoir personne... T'savions?
-C'étions l'début d'ton erreur M'sieur l'Officier. Si Le Penseur n'avait pas lu dans ses calculs qu'tu d'viont être là pour Kar, y t'aurions jamais fait passé par tout c'que t'avions passé pour en arriver là.
-Oui mais... J'l'entendions pas parler moi l'ingénieux Bolbec... Mais elles... Elles! J'les entendions quand y'm'parlions. Y m'aviont toujours été fidèle d'in moments dur comme dans l'bonheur. Y m'aviont jamais laissé pour quelqu'un d'autre tu savions...
-Et tu m'disions n'pas entendre c'que Bolbec te disions... On l'appelions pas Le Grand Architecte pour rien. Si y t'avions inclus dans l'avancement de Kar, c'étions pas pour rien. Tu te d'vions d'comprendre c'qu'y attendions d'toi. Et pour ça, t'allions d'voir te mettre en état d'entendre c'que notre grand Penseur avions à t'partager. La première étape, c'étiont d'remplacer la voix d'tes bière par celle de Bolbec et pour ça... T'allions d'voir être sobre un long moment.
Notre doyenne est resté dans sa main tout au long, sans me faire de signe, sans m'expliquer le plan. Gloin la regardait pendant qu'il écoutait attentivement ce qui lui était dit. Je pouvais même voir le texte rouler dans sa tête. Là où, habituellement, c'était l'idée de nous boire qui passait, je voyais cette chimère qui commençait à s'y imposer. Mon peuple né d'houblon venait de subir un deuxième coup dur en même pas un tour de lune. Quand je le vit ramasser ses choses pour quitter, j'ai réussis à me faufiler dans son tas de livres pour aller dire aux autres le nouveau problème. En cours de route j'ai pu voir quelque titres de livres qu'il tenait dans ses mains. ''Du Kardar au Lysée'' Notre problème allait s'alourdir...
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Sujet: Re: Gloin Barbed'or
Gloin Barbed'or
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