BG Ylgu- Ode à la laideur

La mort apporte souvent des gens à se réveiller...

Dans un cabaret d'une ville dont on taie le nom, dansait une splendide jeune femme. Faire transparaitre ses charmes ne semblait pas difficile pour elle. Son public semblait être composé exclusivement d'hommes qui étaient tous des habitués.

Quelle incroyable prestance! Regardez-là! Admirez-là. La plus belle femme de tout Terra ce trouve devant vos yeux. Il est impossible de détourner le regard, laissez votre regard ce perde dans son sillage. Cette fraîcheur et cette finesse qui ne voudrais pas en profiter?

Ce toucher de soie qui vous ensorcelle. Ses yeux d'un bleu si profond qui font pâlir les plus grands océans de ce monde. Aujourd'hui elle vous offre une spectaculaire prestance, profitez profitez! Regardez-là !!!

Toute bonne chose à une fin, enfin ont ne sais jamais vraiment quand cela va arriver...

Uhm quesqu'il ce passe, je sens plus mon corps? Oh ce rouge, qu'elle belle couleur. Je m'en ferais coudre une robe une fois que je verrais la couturière...

Maintenant étendue sur le dos, baignant dans le rouge carmin, la blessure n'arrêtait pas de faire son œuvre. Puis plus rien, plus de douleur, plus de temps.

Une voie me transperce l'esprit, qu'elle écho enchanteur. Je ne sais pas pourquoi... mais je me sens protégé, je devrais peut-être l'écouter.

Ma petite merveille, je vais écrasé le tas de chaire que tu es et te façonné de la plus belle façon qui sois. Tu ne sentiras plus tout ce poids sur tes épaules, tu pourras enfin devenir cette sublimité qui ta autrefois échappée. Je te laisserais sur cette terre pour que tu atteigne l'épanouissement ultime. Tu pourras marcher avec tes frères et tes sœurs en toute élégance. Supporte les avec tes dons, offre leur la joie de ta présence magnificence. Tu es un joyau que j'ajoute à ma boite à trésor. Ta transcendances sera mémorable. Tu es une perle mon enfant, rien ne peux te dire le contraire. Deviens l'absolu beauté en parachevant les étapes qui se dresserons devant toi...

Tu seras le parachèvement de ma voie sur Terra: "Ylgu".

Un battement parcourue la chaire molle de la nouveau-née. Les yeux grand ouvert elle ne sentait plus rien. Le son, la vue, le gout, l'audorat, le toucher.... Tout avait disparus maintenant, Qu'elle instant fantasmagorique. Puis tout devint si simple. Le noir ce transforma en une masse opaque puis tranquillement en une étendue rouge sanglante. Une nouvelle Mortanyss avait vue le jours.

Les sont s'entremêlent et se dissocient toutes à la fois. La jubilation des premiers instants, massés dans le bassin elle regarda ses nombreux frères et soeurs avec inquiétude, surprise et curiosité.




Elle ne se sentait pas bien, peut-être même de trop. Cela n'ajoute rien au contenue, qu'une seule personne de plus dans cette univers massés de morts-vivants. Oui, qu'une toute petite Ylgu. Qu'elle horrible prénom d'ailleurs! Émanent une profonde laideur, la morte se glissa en dehors du bassin. Tous ces zombies aux combinaisons de verts délavés, qu'elle couleur ennuyante. Pourquoi pas d'avantage de couleur pastelle? Il va falloir du bon goût dans tout sa, à moins que... Mais si c'était elle qui était horrible au final ?

Le chemin vers l'évolution de soi est un réel défis. Beaucoup vont naître dans un chemin tracé de fils d'ors. Ils n'auront rien à faire d'autre qu'à suivre la route pour atteindre leur idéale. Par contre, pour Ylgu ce sera différent. Sa création est maudite. Rie ne seras facile pour cette pauvre créature affublé de rêves. Il faudra trouver une utilité à son existence, se faire de l'expériences. Nouer des liens avec sa nouvelle famille. Et enfin trouver qu'elle genre de pierre précieuse elle est faites.

Sur ce chemin parsemé d'obstacles un labyrinthe se dessine.

Les jours ce succédait comme à son habitude dans la nécropole. Mais jamais elle n'avait connue une si grande non-vie. Remplis d'activité diverses, chaque coins de Mortancia était animé par la nouvelle génération qui n'arrêtait pas d'apparaitre au sein du bassin de sang jours après jours. Cette horde de zombies qui errait sans fin dans Mortancia à la recherche d'un signe.. d'un objectif terrifia alors la nouveau-née. C'est sans attendre alors qu'elle franchisa l'interdit et se dirigea avec ses frères les plus téméraires à l'extérieur de la Nécropole. Puis vin le jours de la fameuse pierre et le bouleversement qu'elle créa.

Les longs doigts de la jeune femme d'une autre existence sont maintenant entrain de s'effrité comme du papier flétris. C'est dans une incertitude croissante qu'avance la morte qui regarde le ciel gris. Dans son trousseau troué, elle laisse tombé des petites pierres dans son sillon  pour retrouver son chemin. Elle gratte le tambour au son rythmé qui fait naitre au coeur de ceux lui l'entendent un sentiment de sécurité.  Sa mélodie naissante n'est rien de plus qu'un assemblage de deux son répété et répété inlassablement par la pauvre créature. Elle semble en tout point a  une artiste désarticulée qui ne connais rien de son instrument.

Comme une chanson qui se répète sans arrêt, la morte travaillait son esprit naissant.

"Je ne pense pas que c'est la vrai vie. Mais je sais que c'est bien toi, je n'ai jamais été aussi sûre de moi. "

Un instant paranormal, mon corps froid sous les étoiles. Je suis un prolongement de la vie, un mircale et un mystère. Je me sentais disparue à jamais. Mais ce soir à l'orée de la fôret ma mémoire ce perd dans ton reflet. Si troublant de te voir d'aussi près.  Ma peau a pâli, mes yeux aussi. Je n'ai plus rien d'antant. Tout a été anéantis. Ce soir, scelle mon secret. Ma mémoire dans ton reflet. Non je n'ai pas besoin de savoir. Elle est disparu à jamais.

Décharnée, accablée, affaiblie, incompétente.  Je suis une zombie. Avec mes ulcères crevés je me mouvoie dans la vase. J'abreuve mes levres du sang qui m'impregne. Je sens mon corps ce brisé et me broyer les doigts. Au fond dans ce tombeau j'ai trouvé ma place. Ici pas de refus de rentré dans le rang. Je n'ai plus le gout de cette rebellion. Mon esprit n'a jamais su s'en remettre. Je n'ai plus faim et plus soif. Père m'abreuve de ses compliments. Il me donne le courage, la force et la foi. GlOiRe est répété bon nombre de fois.

Mes dents tombent une a une, on me jette un regard, j'entend les voix disparaitre derrière moi. Je suis une zombie, je peux l'ai entendre. Ma gorge est tranchée par endroit, mais j'hurle encore. Mes bras n'ont jamais été autant utilisé pour accomplir sa volonté. Mes jambes sont encore debout, je rampe, je marche, je cours, je me traine, dans la crasse le sang et la terre.  Toutes ces sensations me caresse la peau. J'expérimente ma non-vie.


Quand les premiers Mortanyss de sa génération entrèrent dans le bassin pour délaissés leur chaire dans un moment de fête de partage, c'était une Ylgu distante, voutée sur elle-même, terrassée par divers sentiments qui évoluait dans son coin en silence. Couvert de vase et de viscères elle avait vécu ce moment charnel dans la plus grande des solides.  Devenue nue de tout poids superflus, la nouvelle squelette semblait se perde au même rythme que ses chaires. Elle n'avait pas réussis ce moment de partage si important avec ses frères et soeurs qui plus que jamais eux s'unissaient, laisser tombé une ombre opprimante sur la morte. Un son terrible sortie de la gorge de la Morte avant que les derniers lambeaux se mélange à la terre qui l'enveloppait se laissant mourir dans la solitude de l'épreuve.

Cela faisait quelques jours que la pauvre squelette ce tenait dans une position peu confortable. Les épaules voutés vers l'intérieurs, le crâne légèrement baissé,  elle  n'avait rien d'une posture bien droite. Elle ne se regardait pas ses pieds, mais elle n'en était pas loin.  Il était facile de déceler un malaise avec l'évolution de son corps, comme quoi qu'elle ne semblait pas s'adapté à celui-ci. Il y avait des jours meilleurs que d'autre, mais Ylgu s'était grandement isolé de la famille. Elle était prêt à changé ou pas? Que ce passais t'il donc dans la tête ce crâne tout blanc?


Elle s'était confié à un de ses frères des murmures qui la hantait parfois. Elle s'avait que c'était possiblement "la déchirure" dont avait évoqué  la Gardienne. Mais  proscrite dans son quotidien, elle ne voulait pas trop y croire. Plus elle passait du temps en Mortancia, plus la morte semblait développé une hypersensibilités à son entourage, la submergeant plus souvent qu'autre chose. Le souvenir de la rencontre avec Malkalitz lui revenait en tête sans arrêt.




Les nombreuses occupations qui avaient fait évolué Ylgu au cours de son existence de nouveau-née étaient moins actif qu'au départ. Par contre, une activité en particulier semblait prendre toute la place. Habité depuis son premier souffle par cette obsession: la musique.

Loin d'être une virtuose, Ylgu avait toujours une main sur le vieux tambour de peau humaine qu'elle frappait du bout de ses phalanges. Malgré tout ses efforts et sa bonne volonté les talents musicaux de la morte-vivante ne se développait pas comme elle le voulait, autant qu'en chant ou en création de mélodie.  Bien qu'elle était réceptives aux autres membres de la famille qui touchait de proche ou de loin à la musique, elle ne semblait pas trouvé sa place, sautant d'une note à l'autre dans une partition en court d'écriture.  La perte de sa chaire qui avait été fait dans la solitude l'avait enfermé dans une coquille bruyante constante produite par le craquements de ses os. La morte semblait avoir perdue son semblant d'équilibre et basculer tout doucement vers une mélancolie silencieuse.

Lors d'une soirée plutôt tranquille dans la Nécropole, Ylgu fût la rencontre d'un frère qui eu une importance capitale dans son évolution. Le tout jeune Xerelon n'était qu'un frère tardif qui avait naquis quelques semaines après l'arrivé de la grande vague de nouveau-née. Bien que la majorité avait désormais perdue leur chaire et commencé à trouver leur place à travers les institutions de la diplomatie et de la Légion, il n'en était pas autant pour la morte qui cherchait encore à comprendre son véritable rôle au sein de la famille. Xerelon qui était normalement accompagné de son frère Grug et Xhitanos n'était pas encore préoccupé par trouver un rôle dans la famille. Ce genre de préoccupation encore absente de l'esprit du nouveau-née amena directement celui-ci vers la squelette courbée. Remplis de bonnes attentions et d'une affection sans limite, il s'approcha de la squelette pour tenter de la réconforter, immédiatement attiré par sa morosité.

Le bien-être qu'avait trouvé Ylgu auprès d'Orzhov l'ors de sa première sortie de Mortancia se répéta à nouveau auprès du jeune Xerelon qui par son originalité et sa motivation extirpa de la morte de nombreuses questions qui la fît grandement réfléchir.



Suites à cette rencontre était née un lien fraternel fort ou Xerelon ne s'arrêta jamais d'encourager la jeune artiste dans ses projets musicaux. Plus que motivé le zombie trouva même une perruque d'impresario pour organiser le premier spectacle musicale d'Ylgu. Il était son "fan" numéro 1.

Les jours passaient et les expériences d'échecs s'accumulaient. L'artiste en devenir avait une fixation, trouver l'inspiration d'être en harmonie avec son entourage, de trouvé d'avantage sa place au sein de la famille. Comment transmettre à toute sa famille ce qui vibrait en elle ?  Sans trop le savoir, une idée avait germé dans le crâne de la morte. Tel un automate elle ce mis au travail.

Habilité à travaillé le bois d'une manière rudimentaire, elle alla armé de sa hache dans la fôret aux abords de Mortancia. Après avoir soigneusement sélectionné le bois à coupé elle ce mis à faire des planches de différentes tailles et épaisseurs. Graduellement elle réussit à ce confectionner e qu'on pouvait appelé un xylophone en bois. En disposant les pièces une à une autour d'elle, dans sa cage thoracique, la suite du projet pris forme. La morte plaça en utilisant toute sa dextérité les lattes de bois entre ses cotes nues, pour se transformer graduellement en instrument de musique...

Cependant en voyant la fragilité de son travail, Ylgu ce sentis prise de désarrois. Bien qu'elle se sentait confortable avec son instrument ainsi installé dans la grotte qu'était Mortancia, une fois à l'extérieur les conditions météorologiques fragilisait grandement la structure et innondait la morte de vibrations.
Elle ce dirigea à petit pas vers le temple pour réfléchir. Il lui fallu bien plus qu'une journée pour trouver une sorte de paix intérieur avant de pouvoir se relever. Autour d'elle s'était tissés une cape d'éther semi-transparente qui pris un teins grisâtre. Maintenant affublé de cette apparat, la morte se sentis protégé. Son dispositif musicale ne semblait plus bancale, elle ce sentait enveloppée, voir abrité des dangers qui pouvaient apparaitre. Elle regagna confiance en marchant en dehors de la maison du Père.

Il fallait maintenant apprendre a jouer de cette instrument plutôt inhabituel, ce n'était pas gagné. Après les nombreuses corvés des Tarsks pour terminer l'entrepôt, la morte allait régulièrement vers la fosse de Mortancia pour s'y entrainé et parfaire sa toute première prestance musicale.



L'hivers était déjà bien entâmé pour couvrir de son grand manteau blanc les remous de la Nécropole. Des frères turbulants qui faisait exploser des ponts, des destitutions et des confrontations qui avait dévié sur le haut du crâne de la musicienne. Plus rien ne semblait contrôlable au yeux de la morte sauf son projet. Xerelon à ses cotés pour l'organiser. Ylgu balaya alors tout ce qui se passait dans la cité pour améliorer son art et mettre des mots sur ce qu'elle ressentait.
Si elle pouvait comprendre tout ce qu'elle avait mis de côté pour se premier sacrifice...

L'organisation avait été lente et fastidieuse, la création des paroles tortueuses. La squelette avais assisté à de grands évènements qui avait ébranler la nécropole. Les nombreux assauts des Daelwenas, les intrusions des Nalkiris et des Hastanes. L'attaque massive des fourmilières et de leur reine, ce qui avait amener à bien des transformations de ses frères et soeurs à travers toutes ces batailles. En retrait loin d'avoir essuyée autant de difficulté que les autres, la morte regardait autour d'elle toutes ces métamorphoses sans trop savoir quoi dire ou quoi faire.  Mais aux premiers temps des Abyss tout avait pris son sens. Porté par le cortège funèbre et sa couleur, la morte avait fixé enfin un lieu et une date pour sa première performance musicale.



Avec un brin de nervosité elle avait fixé une heure et un temps pour sa prestation. Elle avait reçus aucune confirmation, mais elle était constamment rassurée par son impresario improvisé Xerelon qui avait pris un temps à décorer l'endroit de lanternes et de bougies. Au centre du parc trônant une petite fontaine de sang, il aida Ylgu à y grimpé pour s'exhibé en hauteur et que sa voix encore toute frêle puisse résonnée à travers la nécropole. C'était une voix naissante qui avait débuté pour remplir les oreilles de son maigre public, mais oh combien  dévouée à sa cause.

Musique ambiance:

Abysse viens à nous viens à moi
Dans des temps immémoriaux tu es toujours là
Issus de la noirceur, trop souvent du regret.
Perles noires de l’âme, joyaux de mes ténèbres,
Ce que larmes condamnent aux ombres se célèbrent.
Je voudrais parvenir à suivre tout ces chemins dessinés
Brouillées par l'opacité de ce Monde
Je me noierais volontiers dans ces abysses éternellement.
Je viens à vous ici pour vous partager ma passion, car...
Quand l’ombre vient s’écrire, le cœur se libère…

La morte commença alors à faire résonnée les lattes de bois située dans sa cage thoracique faisant tremblée l'aire ambiant, hypnotisée par l'effet sonore produit, elle continua d'entamée le début de sa chanson dans état serein. Elle allait donnée sa première prestation de sa non-vie.

Je suis la morte de Mortancia
Ils m'ont fait du mal, ils me le paieront,
Je suis que consternation, ils ne sont que déception.

Je fais ce qui me plaît, je n'ai plus de chaînes
Chez moi la douleur n'existe plus, le dégoût non plus
Beaucoup de tourments et de suspens, rien d'innocent

Je sais où je vais  je sais d'où je viens
Ils m'ont accablé, salis et abandonné
Je n'avais besoin de rien, mais ils ont continué à alimenter mon chagrin
Dis-moi, est-ce qu'is y a que laideur en moi ?
J'ai les paroles qui s'assombrissent

Je suis la morte de Mortancia les cris de douleur je connais ça.
Je veux vivre aujourd'hui, le reste on verra...
Mon âme et mon cœur ne sont pas mortels
Je vis entre la terre et le ciel
Mon linceul est ma maison

Au final je n'aurai pas gaspillé grand chose
Peut-être seulement, rendu quelques gens moroses
Musicienne de l'ombre, artiste déchue
Qu'est ce que tu veux d'autre pour plus de platitude?
Un mort à la mer, un mort à la dérive, attrape cette corde j'arrive
Entre les morts je repars, je reviens.
Je vais faire mon bout de chemin

Je suis la morte de Mortancia.
Même si toi tu ne sais pas pourquoi tu es là
Ne t'en fais pas, nous sommes tous là
Malgré tes malheurs et cette noirceur
Dis-toi qu'il est là
Il est le visage masqué dans la pénombre, kak...kak...
Je suis la morte de Mortancia
Dis-toi qu'il est là, kak..kak..

Non ce ne sont pas des aberrations
Nous ne sommes pas une malédiction pour la vie
Je vous transmet simplement ma folie pour qui j'ai tourné en rond toute la nuit.
Souriez, on vous écoute ne laissez pas la place au doute
Je suis la morte de Mortancia.
Il est le visage masqué dans la pénombre, kak..kak..

Je me suis noyé dans le courant
Il y a du sang séché sur la couronne
Amour, haine, colère, tristesse
Entre l'extravagance et le crasseux
Nous trouvons tous notre sens
Tu m'as vue passé dans les rues de Mortancia
Entre deux cadavres qui pourrissent
Jette un œil derrière toi
Tu verras le feu d'artifice que crée la connaissance
Je n'ai pas oublié d'où je viens
Paisible existence et douce fièvre
Mes premiers pas chez toi m'ont apporté lucidité au trépas
Petite j'ai tombée dans quelques-uns de tes pièges
Par chance, la fraternité était là pour m'attraper
J'ai emprunté les meilleurs chemins pour ne pas me perdre
Je suis la Morte de Mortancia.

Chaque jour de soir, ici on se distribue les rôles
On mesure ses idéaux, des fois on se fait beaux
Des fois c'est de connivences, parfois c'est l'absence
Peut importe, pour la postérité on continue d'avancé
Ce n'est pas facile d'évoluer avec acuité

Je sens que la fin viens
Ne t'en fais pas, nous nous reverrons
Après tout nous sommes en communion
Il est le visage masqué dans la pénombre
Ne m'appelle pas par mon prénom..kak...kak...

Je suis la morte de Mortancia...

Je suis la morte de Mortancia...

Je suis la morte de Mortancia...

Transcendant l'ambiance du moment, la squelette s'effaça dans son voile d'éther qui l'engloba sur toute sa surface. Son corps disparus avec le sentiment du devoir accomplis. Maintenant prête à abandonnée une partie d'elle-même, la moitié de son corps s'effondra dans la fontaine d'eau, son instrument de musique y compris. La spectre se redressa alors, la mortanyss effectua sa première évolution avec un public captivé. Tout ce termina sous une pluie d'applaudissement.

Une non-vie bien ordinaire, insipide et sans gout. On pouvait comprendre que le quotidien de la morte était fait de travail acharné à chaque moment. Il s'était écoulé pas même une saison depuis que la mort avait couvert ses ossements d'une voile d'éther rigide. Plus de laideur, encore plus d'incertitude.



Un peu plus certain d'elle, mais pas encore tout à fait, Ylgu c'était jointe aux nombreux évènements de la nécropole sans posé une seule question ni en émettant une seule opinion. La rencontre des Hastanes du nom de Dorian et de Valéria dans la Crypte fût pour elle un moment enrichissant. Elle compris la manipulation et le mensonge, chose qu'elle n'avait jamais encore vécu auprès des mortels. Une fenêtre qui s'était ouverte, un premier contact qui la marquerait à jamais. Les mortels étaient prêt à tout faire pour éviter de subir un sort qu'ils avaient eux-mêmes créer. Mais cette expérience ne s'arrêtait pas là. Après de nombreuses attaques qui se succédaient sans qu'aucun mort n'ai semé la moindre discorde, le sentiment de ce faire juger par sa seule apparence commençait à prendre forme auprès de la nouvelle génération. "Vous êtes différents, ils vous considérons pas comme des vôtres." Les paroles de la grande gardienne qui s'était envolée à l'époque ce matérialisait un peu plus à chaque fois qu'un frère ou une sœur rentrait affaiblis par l'assaut d'un Hastane ou d'un Daelwenas.

C'est ce qui amena la famille Mortanyss  et ses alliés à mener une puissante attaque sur la forêt sacrée en guise de punition. Suite à une capture sauvage des siens, ultime affront,  amenant tout le Nord à se soudé entres enfants de Lakkak et du Xuan. Ce mouvement teintée de rage et de colère se termina à sens unique ou la puissance de l'Alliance se limita à la destruction en partie de la forêt sacrée.



Ainsi se succédait des évènements les uns après les autres, dans un  ballet constent qui poussait la spectre à avancée et s'offrir à la famille.
Il fallait se rappeler aussi de l'attaque  des fourifeux sur Mortancia et un combat rude et important qui avait grandement affectée la spectre inexpérimentée. Qui s'était laissé portée par les bras courageux et protecteur de son jeune frère et avait donné absolument toute son énergie dans la protection de la Nécropole. Aussi, le moment ou la lanterne des âmes avaient apparus devant ses yeux, puis avaient été rangé a l'abris de mains trop curieuses tout aussi rapidement.

Il ne fallait pas oublié aussi l'expérience qu'avait mené la première attaque de dragon sur Sombrum et sa prière pour les centaines de morts nargoliths qui prenait le chemin de l'Avdombe.

Tout les jours un peu plus de musique, tout les jours un peu plus de laideur.
Père avait fait traversé à la nouvelle spectre des moments teinté de complicité puis de profond moment d'abandon ou toutes tentatives de lier de profond lien avec ces frères et soeurs échouaient. Les doigts griffus de la spectre frappant son tambour passait le plus claire de son temps à arpenté le territoire pour trouver de nouvelles grottes, de nouvelles mines. Détaché de ses obligations, la toute nouvelle technomancienne cherchait simplement à remplir les coffres du tout nouveau entrepôt de Mortancia. Elle avait bien compris que les futurs projets de construction n'étaient pas pour bientôt, elle se tourna donc vers une tâche répétitive et ennuyante constante en faisant son rituel de tout ses jours et ses nuits. Le bonsoir de jours était née et la créature qu'elle devenait y apportait une importance démesurée.


C'était alors au bout de toute cette lassitude et de ses obligations que prenait forme lentement mais sûrement la dernière festivité de sa toute première saison des Abyss. Regroupant toute la famille, Zalhaxa avait établis l'heure du très spécial Banquet Abyssal. Transportée par l'évènement et guider par ses frères et ses soeurs, Ylgu trouva un tout nouveaux public. On lui donna une place de choix à table et on s'excita de la tournure du banquet.




Sans s'y attendre tous s'attablaient pour garnir de grands plateaux des différents mets qui avaient été cuisinée en famille plus tôt. Voir les spectres et les revenants autour d'elle remplir leur assiettes de viandes avariées était intriguant, mais encore d'avantage les les squelettes s'activaient à engouffré,  dans leur mâchoire dénudée de chaire, de grande bouchée de viandes putrifiées. Elle partagea le moment pour Glorifier le Père en famille. Projetée devant son public attentif et nombreux cette fois là Ylgu ce sentie transcendée par l'ambiance. Quand il fût temps pour elle de faire sa prestation musicale, c'était tout Mortancia qui fût une nouvelle fois conquis par sa voix.

La mort chevauche à travers les pays
Frappant avec soin les héros, les bannis
Acceptez cette vérité, sinon vous mourrez
Nous autres face à elle n'avons aucuns regrets

Failalala, failalala
Ô mort qui rôde sur nos chemins

Tremblent devant toi les lâches et les impurs
Car bientôt ils deviendront ta pâture
Nous les chargerons sans te craindre, ô Mort
Car tu es notre guide et nous vaincrons encore

Failalala, failalala
Ô mort qui rôde sur nos chemins

La mort fauchant, rasant et dévastant
Décime nos rangs, frappant les survivants
Mais le soir venu, nous la chanterons
Sans aucune rancune, car c'est un notre compagnon

Failalala, failalala
Ô mort qui rôde sur nos chemins

Un jour enfin tu viendras il viendra te saisir
A tes côtés nous t'attendrons si tu es choisis
Tous les combats nous accueillons
Alors festoierons et prierons
En ton honneur
O mort qui rôdait sur nos chemins

Failalala, failalala
Ô mort qui rôde sur nos chemins



Ils se sont mis en route, le cortège est levé
Dans la forêt dehors, la vie immense s'élève encore.
Dans le calme qui  l'habite, elle regarde les flammes s'allumée
Elle est calme, elle brûle comme planifiée

Ils ont le coeur qui bat très vite, ils palpitent, ils sont terrifiés.
Ils ne peuvent ce mettre à notre poursuite, ils sont trop occupés.
C'est ici que nous sommes arrivés, Oh Trinité
De tous les arbres qui poussent si bien, la fôret sacrée à pleurée

Il n'y a plus de soleil que les cendres, l'ombre et la horde.
Chantez la Trinité
Dans le bois sec et mort, il faut leur rappelé la triste vérité
Tôt dans la nuit, au milieu des abysses

Entre cendres, ombre et horde, nous avons frappé
Comme un dans un cimetière ils se sont terrés. Regardant leur bien aimé ce faire abimé
L'armée des morts avance étendant son spectre avec lui
Pas besoin d'être un sage pour comprendre ce qui se passe

Quand tout a été détruit
Laissons la trace de nos passages sur ces terres souillés
Elle va rester un peu abîmée
Il faut le craindre, le souffle de la mort

Sous la pluie de flamme et la beauté du feu tous se réjouis enfin jusqu'au petit matin
Ce refus de la vérité leur causera beaucoup de haine.
Avoir peur de son ombre est un gros problème.
Le soleil ce lève sur les cendres, l'ombre et la horde

La bonne nouvelle s'étend de bouche à oreille comme la lumière au petit matin
La destruction à régnée en maitre cette nuit.
La Trinité s'est réunie enfin
Nous ne chantons pas de petite chose

On ne décide pas de leur sort car cela serait péché
Nous sommes restés à veillé et les guider
Bientôt il faudra continuer dans ce sens lancé
La Trinité continuera à parlé

Entre Cendre, Ombre et Horde
Les morts resteront à veiller...
Ils se sont mis en route, le cortège est levé
Dans la forêt dehors, la vie immense s'élève encore

Dans le calme qui l'habite, elle regarde les flammes s'allumée
Elle est calme, elle brûle comme planifié
IIs ont le cœur qui bat très vite, ils palpitent, ils sont terrifiés
Ils ne peuvent se mettre à notre poursuite, ils sont trop occupés

C'est ici que nous sommes arrivés,
Oh Trinité
De tous les arbres qui poussent si bien, la forêt sacrée à pleurer
Il n'y a plus de soleil que les cendres, l'ombre et la horde,

Chantez la Trinité
Dans le bois sec et mort, il faut leur rappelé la triste vérité
Tôt dans la nuit, au milieu des abysses
Entre cendres, ombre et horde, nous avons frappé

Comme un dans un cimetière, ils se sont terrés.
Regardant leur bien aimé se faire abimer
L'armée des morts avance étendant son spectre avec lui
Pas besoin d'être un sage pour comprendre ce qui se passe

Quand tout a été détruit!
Laissons la trace de nos passages sur ces terres souillées
Elle va rester un peu abimée
Il faut la craindre, le souffle de la mort

Sous la pluie de flamme et la beauté du feu tous se réjouis enfin jusqu'au petit matin
Ce refus de la vérité leur causera beaucoup de haine
Avoir peur de son ombre est un gros problème!!
Le soleil se lève sur les cendres, l'ombre et la horde

La bonne nouvelle s'étend de bouche à oreille comme la lumière au petit matin
La destruction a régnée en maître cette nuit.
La Trinité s'est réunie enfin
Nous ne chantons pas de petite chose

On ne décide pas de leur sort car cela serait péché
Nous sommes restées à veillé et les guider
Bientôt il faudra continuer dans ce sens lancé
La Trinité continuera à parler

Entre Centre, Ombre et Horde
Les morts resteront à veiller….

Elle quitta ce concon remplis de dureté, rigide et ce laissé bercée par l'immensité qui s'ouvrait devant elle. L'esprit léger maintenant elle était prêt à avancée de nouveau.
Ce moment de lassitude était maintenant derrière elle. La spectre était disparue, toutes ces expériences entraient dans son grand sac. Les ossement s'étaient effritées une fois de plus laissant un voile d'ether la recouvrir une troisième fois de suite. Elle n'avait plus besoin d'artifice, son instrument qu'elle chérissait tant avait été déposé à ses pieds et c'était plus que son être en entier qui flottait devant sa famille hyptonitisée devant la chanson qu'elle venait de terminé.

"GLOIRE "
"Gloire ! Gloire ! Gloire à toi Père "
"Gloire à Lakkak ! "
"Gloire à toi ma soeur "

Un sourire étendue sur son visage distordue, elle avait perdue cette atroce manière de parlée qui l'avait poursuivis même en tant que spectre. Elle avait maintenant de l'Esprit et elle chérirait cette forme cette fois...