Je ne suis à Sombrun que depuis quelques heures... Et déjà il m'est difficile de réprimer l'envie d'égorger le premier venu... Mais je ne ferai rien pour contrarier les desseins de Malnara.. et les miens.
J'ai pu vite reprendre mes marques dans la cité. Il est déroutant de se sentir étrangère dans un lieu aussi familier. Loin de Sombrun, je n'imaginais pas ressentir autant ce qui me sépare maintenant des autres Nargolith. Ils ont toujours une foi absolu en eux même et leur magnifique et parfaite citée, symbole d'un ordre qui n'en à que l'apparence.
Finalement, c'est avec un profond dégoût que j'en parcours à présent les ruelles, qui bien heureusement, sont toujours aussi sombre et peu peuplées.
Une certaine Maexi Naelsh m'a encouragée à venir à la bibliothèque, ce que je ferai sans doute. Maexi a évoqué certains ouvrages qui pourront sans doute m'aider à m'intégrer plus facilement, ainsi que d'autres qui me seront d'une autre utilité. Je ne m'attendais pas à avoir un accueil chaleureux, ni même un accueil tout court... Maexi aura sans doute son utilité... Elle cherchait à en savoir plus sur des chevaux stationnant à l'entrée de la cité, sans doute des Gorlacks...
Par contre, la brève rencontre avec Malar Darmran à la banque de Sombun m'a laissé emprunte d'un profond malaise. Le personnage, fort peu laconique et tout autant antipathique, semble sur de lui et dégage une aura inquiétante... L'assassin typique de la cité. Se méfier de ce spadassin relève de la prudence élémentaire, à moins que je puisse m'en faire un allié temporaire. Ses compétences et la connaissance des bas fonds de Sombrun pourraient être un atout de taille. En tout cas, ne pas forcer la rencontre, ni montrer un quelconque intérêt pour sa personne sera sans doute le meilleur moyen de l'approcher...
Enfin j'ai croisé un certain Dorian Malzaroth. Une rencontre sans grand intérêt. J'ai bredouillé quelques mots incompréhensibles sur son passage ce qui n'a suscité qu'un sourire amusé de sa part.
Ces quelques errances furent éprouvante et j'éprouve à nouveau le besoin de m'isoler. Je reprendrai ma visite une fois purifiée de ces rencontres et de la laideur de cette ville que j'abhorre. J'irai sans doute faire un passage à l'auberge, me mêler à la populace moins huppée de la ville. Les abords de la banque semblent aussi propice à la rencontre. Ce qui n'a rien d'anormal dans une ville ou le pouvoir et l'argent sont obsession...
Pour l'heure, je dois communier avec Maldara. Survivre et venger.
Sujet: Journal d'Ylsabaël