Sujet: Histoire au coin du feu : Drenar et Svenja Jeu 16 Juil - 8:25
Comme cela arrivait parfois, une adolescente pâle et échevelée traînait près du feu. C'était Astrid. Elle vivait dans son monde, se préoccupant davantage des fourmis qui rampaient à ses pieds que des conversations. Souriait aux nuages ou se passionnait soudainement sur une des personnes, le fixant étrangement et sans rien dire de ses yeux bleu pâle. Ce qui créait inévitablement un sentiment de malaise.
Parfois elle racontait des histoires. Des petites histoires courtes. Des histoires qui parlaient des choses simples. Le vent. La terre. La vie des grenouilles. Les passions des hommes. Se souciait t'elle d'être écoutée dans ces moments là ? Avait t'elle même conscience d'avoir une audience ? Difficile à savoir.
Un soir pourtant, elle commença à raconter une histoire longue. Plus longue que les autres. Comme souvent, elle sortait de nulle part, sans contexte ni demande. Pourtant un peu de silence se fit autour d'elle. Les spectateurs étaient ils génés devant cette fille étrange ? Ou vraiment intéressés par ce qu'elle disait ?
En tout cas ... la petite semblait ailleurs, elle vivait son réçit, changeant l'intonation à chaque prise de parole, et faisant de grands gestes de ses bras frêles, en direction du feu
Histoire de Drenar, Svenja et la Völva
Exister autrefois Völva au Val. Elle être connue. Puissante. Respectée. Tout le monde viendre voir elle pour conseils et pour magie. Et eux jamais repartir déçus. Chefs-loups chercher conseils pour mener guerre contre trolls. Bâtisseurs demander conseils sur endroit où construire huttes. Autres shamans viendre pour apprendre savoir. Et tous accepter de payer prix pour ses secrets car magie toujours avoir prix, même si payée avec choses étranges.
Un matin, viendre à sa porte jeune guerrier Nalkiri, fils de chef-loup. Lui s'appeler Drenar. Lui paraître si simple et si triste que Völva nag pouvoir repousser lui. Lui demander chose différente des autres. Coeur de lui brûler avec chose simple et pourtant impossible.
— Drenar, fils de grand-loup ! Commencer Völva. Quoi amener tu ici ?
— Grande Volva ! Je être plus malheureux des Nalkiris ! Toi connaître femelle Svenja ? Celle qui chercher mâle digne d'elle dans tout le Val ? Il me suffire poser les yeux sur elle pour sentir je coeur amoureux de elle.
— Je nag voir grand malheur à ca, dire Völva. Tu déranger je pour affaire importante. Toi la voir et espérer être choisi.
— Je esperer tu aider je ! Dire jeune mâle avec joues rouges de honte. Je espérer vous utiliser magie ou faire potion pour rendre elle amoureuse de moi.
— Je refuser de rendre personne amoureuse. Coeur être berceau de l'âme. Ca sacré. Ca contre je principes.
Drenar alors réfléchir à paroles de Völva. Völva sorcière puissante. Elle capable de porter malheur sur régions entières, elle capable de forger le destin de plus grands Nalkiris. Avoir pouvoir de tuer, empoisonner, rendre aveugle et beaucoup de autres choses. Et elle avoir principe de pas toucher au coeur ? "Ca être mensonge" penser Drenar. "Elle nag savoir faire en fait"
— Alors toi faire que elle remarquer je. Lui dire. Je pas être mâle idéal, maison de je père pas être si grande, cheval de je boiter et je passer plus de temps à chasser que au feu à connaître les autres.
— Toi vouloir alors sortir du lot ? Yag je pouvoir faire quelque chose pour tu. Dire Völva avec sourire aux lèvres.
Deux jours plus tard, plan être prêt. Drenar, moitié tremblant, profiter de fête du printemps pour entrer dans grande maison et rencontrer Svenja.
Lui avoir inquiétude au fond de lui. Dernières paroles de Völva être « Je besoin de beaucoup de feu ! ». Ça l’inquiéter. Arrivé devant Svenja, lui pas savoir quoi faire. C’est alors que flammes géantes surgir derrière il. Vite feu toucher blé et paille et grande maison s'embraser. Drenar, par amour, chercher à sauver Svenja, prendre elle dans bras de lui. Mais Svenja, plus vive que il, être déjà partie seule ! Avec jambes qui courir vite !
Völva voir ca à travers yeux de magie a elle. Ca être premier échec de la vie de Völva. Elle arriver sur lieux en courant et trouver Drenar déçu et grande maison de Svenja en cendres.
— Comment ?! hurler Völva. Elle pas remarquer tu ? Alors que avoir flamme derrière tu ??
— Je croire elle trop occupée à fuir, répondre Drenar, triste
— Et tu Nag profiter pour la sauver ? Tu avoir pourtant occasion !
— Je croire je bien trop occupé à fuir hors de palais ...
Mais feu nag s'être arrêté. Et il s’étendre au reste des champs et au village en contrebas. Völva penser alors à suite du plan.
— Vite, toi te mettre en face de feu ! Crier Völva a Drenar
— Nag mais, toi folle ?? S’écrier Drenar, lui taper du doigt sur côté de sa tête
— Faire confiance à je !
Drenar, qui pas savoir si ca intelligent de faire confiance à Völva, finir par quand même avancer vers feu. « Je besoin de beaucoup de eau ! » dire alors Völva. Alors géant typhon apparaître derrière Drenar. Grosse vagues viendre de tout le Val. Huttes, plantes, bêtes, Nalkiris, tous être emportées par torrent géant. Drenar et Svenja avec.
À nouveau, Drenar vouloir la sauver. Et nager de toutes forces vers elle. Mais Völva voir elle faire erreur. Völva faire alors disparaître eau. Et Drenar tomber à terre dans la boue.
— Alors, elle avoir remarqué tu cette fois ? Völva demander.
Drenar, boue plein la bouche, nag répondre. Et jeter à Völva regard noir. Lui se relever et regarder autour désastre qui avoir lieu par sa faute.
— Regarder, Völva ! Tout être cassé dans le Val ! Par Je faute ! Si Svenja l'apprendre elle plus jamais vouloir parler à je !
Et alors, puissant et fier Drenar, tomber à genoux et pleurer. Völva attendrie, décide de réparer erreur, et essayer dernière fois de attirer attention de Svenja sur pauvre Drenar.
« Je avoir besoin beaucoup de terre ! » Elle dire. Alors, des profondeurs du sol surgir nouvelles huttes, plus solides et plus fortes que celles de avant. Et des champs où avoir plantes et bêtes en tout genre.
Fier de elle, Völva se retourner vers Drenar. Elle lui dire de annoncer à Svenja que tout être réparé. Mais Drenar nag écouter. Pendant que Völva être occupée à élever huttes et faire pousser champs, Drenar s'être approché de Svenja, couverte de boue et terrifiée. Lui vouloir lui apporter réconfort et nag savoir comment. Völva voir cette scène et avoir dernière idée, sans doutes meilleure de toutes idées à elle.
« Je avoir besoin de un peu d’air », elle chuchoter. Vent léger s’élever et viendre caresser bras trempés de Svenja. Elle se mettre alors à trembler. Drenar le voir. Il regarder intensement Svenja. Et femelle Svenja dire Yag avec hochement de tête. Et lui alors la prendre dans ses bras.
Völva comprendre ce jour là qu'il exister magie que même plus puissants jamais pouvoir maîtriser. Ça être magie de amour. Elle comprendre aussi que un peu de air réchauffer parfois plus que milles maisons en feu.
Si conclusions et épilogues il y avait, la jeunette les gardaient pour elle. Car a peine l'histoire terminée, elle semblait déjà partie ... ailleurs. Allongée près du feu, les pieds en poirier contre un banc inoccupé, elle regardait les étoiles têtes à l'envers, sous le regard consterné de quelques Nalkiris qui s'attendaient à ... quoi d'ailleurs ? Une chute, un développement de ces deux morales ? Des explications ? Curieuses histoire. Curieuses morales. Comme chaque histoire il y avait des choses à réfléchir, à commenter. Deux morales avaient été proposées, rapides et incomplètes. On pouvait imaginer que ... c'était à chacun et chacune de tirer ses conclusions et d'imaginer quoi penser de ce récit ... ?