Le Cycle et la mort.

Le Cycle de la vie forme une boucle bien définie : la naissance, la croissance, la vie, la mort et la décomposition qui vient alimenter de nouveaux cycles.

Ici, il est question de l’étape de la mort dans le Cycle. Il est important de savoir que la mort arrive par vieillesse, maladie ou de la main d’autrui. Pour préciser cette dernière façon, il faut comprendre que la mort causée par autrui peut être tout à fait naturelle. Pensons au loup qui tue le cerf pour se nourrir, à l’ourse qui attaquera n’importe quel prédateur pour défendre ses petits ou encore à nos peuples qui doivent utiliser les peaux et les os des créatures pour s’habiller et se protéger.

En tant que protecteurs du Cycle, nous n’avons pas à agir contre la mort, à moins que celle-ci ne soit pas d’intervention naturelle. Par exemple, une maladie se répandant dans un milieu par une source d’eau empoisonnée de la main d’un mortanyss nécessitera notre intervention. Un gorlak s’attaquant à un hastane par simple envie d’extermination doit aussi être contrôlé.

Il est aussi de notre devoir de nous assurer qu’une mort faite de la main d’un habitant de ces landes ne soit jamais en vain. Si quelqu’un devait abattre un ours parce qu’il a dû s’en défendre, il devrait prendre le temps de respecter le don de Lysaelle et de dépecer l’animal pour en retirer et utiliser tout ce qui peut l’être. Aussi, il est impensable qu’un être doté d’intelligence abatte un bœuf pour se nourrir de sa viande et n’en récolte pas la peau et les os même s’il n’en a pas besoin immédiatement.

Que faire en présence d’un animal dressé par un ennemi?

Si ledit animal a un comportement agressif envers l’un des vôtres, il est tout à fait normal de le terrasser pour le bien de tous. Si vous devez en venir là, il ne faut toutefois rien laisser d’utilisable sur le cadavre de l’animal et il est primordial de prononcer un hommage à Lysaelle pour le don qu’elle offre.

Pour toute autre circonstance où l’animal dressé par un ennemi demeure passif, il est hors de question pour nous de mettre un terme prématuré à son cycle. Une explication devra être fournie à l’Ordre Ovalique pour que cette dernière établisse quelles actions la personne devra prendre pour compenser son infraction au Cycle. Si nous constatons toutefois que la créature est mal traitée ou que son maitre pourrait s’en servir ultérieurement contre nous, il est envisageable de l’obliger à l’abandonner, donnant ainsi une seconde chance à l’animal.

Faen Nénharma a écrit:

Pour toute autre circonstance où l’animal dressé par un ennemi demeure passif, il est hors de question pour nous de mettre un terme prématuré à son cycle. Une explication devra être fournie à l’Ordre Ovalique pour que cette dernière établisse quelles actions la personne devra prendre pour compenser son infraction au Cycle. Si nous constatons toutefois que la créature est mal traitée ou que son maître pourrait s’en servir ultérieurement contre nous, il est envisageable de l’obliger à l’abandonner, donnant ainsi une seconde chance à l’animal.

De mon point de vue, on pourrait lier la vie d'un cheval à son cavalier lorsqu'il s'en sert en combat ou les animaux qu'entraînent un rôdeur et un druide dans ce même but. Ces animaux ayant probablement un lien plus près de leur dresseur / cavalier, ils doivent vivre une certaine détresse à la mort de leur propriétaire - bon, rappelons-nous toutefois que 99% nos armes sont en mode "assommer", mais quand même. La question que je me pose est : À quel point cet animal peut se remettre et vivre une vie normale en nature suite à cela? Peut-on à une certaine limite considérer comme de la pitié d'abattre un cheval ou un ours, peu importe, dont le maître vient de mourir ? Cet animal pourrait n'être jamais fiable pour une autre personne et seulement un danger pour les autres animaux et lui-même à long terme, ne sachant plus vivre sans son maître (ou les écuries qui les nourrissent) - l'ours entraîné éliminant plusieurs autres ours dans une rage et une confusion, ne sachant plus comment réagir en nature.

Sur le champ de bataille, si un cavalier tombe de sa monture (assommé ou simplement tombé), je peux tout à fait percevoir qu'on abatte le cheval de celui-ci. Je ne veux pas qu'il récupère son efficacité totale s'il devait se réveiller pendant que je gérais le reste du champ de bataille et qu'il puisse ainsi venir mettre des hommes au sol qu'il n'aurait pas pu sans son cheval. Ou je veux garder le soldat assommé comme prisonnier et je veux lui bloquer toute fuite possible. L'animal entraîné aurait tendance à vouloir aider son maître lorsqu'il se réveillera et qu'il lui fera appel. Que ce soit un cheval pour la fuite un ou loup pour combattre qui pourrait alors prendre la vie d'un des nôtres qui aurait été évitée si on avait abattu l'animal après avoir assommé le maître. Je pense que c'est un calcul que les Gardiens Sylvestres doivent prendre sur le champ de bataille. C'est une décision qui pèse potentiellement lourd sur le Gardien Sylvestre qui prône les principes de Lysaelle mais qui doit aussi gérer la protection de siens. Un peu au même titre, si je me permets la comparaison avec Zyx et Teilia, qu'un soldat Daelwena faisait le "sacrifice" de porter du métal pour mieux protéger son peuple.