Terra
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Serveur Ultima Online Role Play Francophone
 
AccueilÉvènementsDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 La grande misère

Aller en bas 
AuteurMessage
Alys D'Harcourt

Alys D'Harcourt


Messages : 12
Date d'inscription : 28/12/2020

La grande misère Empty
MessageSujet: La grande misère   La grande misère EmptyJeu 28 Jan - 12:20

Citation :

Philippe : Terreur au domaine

Ce matin, c’est sous la lumière d’un soleil brûlant que la résidence D’Harcourt s’était animée. Si elle était d’abord reconnue pour sa tranquillité matinale, c’est la tonnante voix de Philippe qui en fit chanceler les murs.

- Mais où est donc ma fille?! Quelqu’un est-il capable de répondre à une question aussi élémentaire?!

La pauvre et très vieille gouvernante s’était pris la question de plein fouet. Le grand homme avait un visage pointu et sec, transi par une colère si impétueuse que ses globes oculaires semblaient vouloir se dérober de leur orbite.

- Messire, je crains que… se fût excusée la vieille femme, le regard fuyant.

- Gisèla, je veux qu’elle soit assise à cette table dans 15 minutes. Si elle n’y est pas, vous répondrez de votre incompétence par une virée si sentie que votre foi ne sera plus jamais la même!

- Oui Messire… fit la vieille femme, le cœur battant la chamade.

Le domaine était au courant de son ardent caractère, mais jamais il n’avait émis une telle violence verbale. La directive était toutefois claire : trouver Alys.




Citation :

Alys : Flânerie

Les petits oiseaux chantaient l’enchantement. L’air frais emplissait la pièce rayonnante d’une palpable douceur. Alys s’était étiré les bras sous son oreiller, laissant planer un satisfaisant et sonore bâillement.

La sortie du lit fut longue, glissant chaque pied dans ses petites pantoufles de soie. La jeune femme s’était ensuite dirigée vers la lucarne où elle put admirer la ville, non loin.

- Quelle jolie vue… La joue échouée dans la paume de sa main, contemplative.

La porte de sa chambre s’était ouverte en éclat et Gisèla fit une entrée remarquée. Elle était armée d’une robe plus que magnifique et un bijou pour les cheveux.

- Alys, il est temps de rejoindre votre père. Inutile de vous dire qu’il est d’une imbuvable humeur et qu’il serait mal avisé de le faire patienter davantage.

- Oh, mais comme j’aimerais bien prendre un bain et faire aromatiser mes soies avant de les porter, Gisèla, c’est important…je ne peux me permettre de sentir la jument.


- Vous n’avez certainement pas le temps, demoiselle. Enfilez ceci et laissez-moi vous coiffer. Nous avons 10 minutes.




Citation :

Misérable misère

Alys, parée de sa plus jolie robe, avait fait son entrée dans la grande salle, ornée d’un minois grincheux et froissé. Le menton haut, elle avait pris place aux côtés de son père qui n’avait pas encore levé les prunelles vers elle.

- Je suis là, Père. Avait-elle lancé, la voix ferme.

- Vous savez ce qui me ferait plaisir, ma fille? Que vous soyez là à l’heure lorsque nous avons un rendez-vous important avec notre voisin, le Baron.

- Mais Père, il n’est même pas midi! s’était écriée Alys comme si tout ceci proférait le principe.

La jeune femme avait préféré pincer les lèvres et faire couler son regard céruléen vers son assiette lorsqu’elle vit l’expression de son voisin se rembrunir redoutablement.

- Cela suffit, Alys. Vous avez une fois de plus brillé par votre fainéantise. J’ai pris une décision vous concernant.

L’impatience emporta toute convenance et Philippe s’était relevé en faisant fléchir sa chaise tapageusement. Il avait fait volte-face et pris le couloir vers son appartement privé. Alys s’était alors contenté de le suivre au pas, attendant la suite de sa sentence.

- Vous quitterez le domaine et vous n’aurez rien. Ni vivre, ni or… Et ni robes!

Alys avait trottiné plus près de lui, l’expression figée par l’affolement.

- Père! Que me dites-vous là?! Vous ne pouvez pas me faire cela je suis votre…

Le grand homme s’était arrêté inopinément, s’était retourné vers sa fille et fit son menton prisonnier de son index et de son pouce.

- Oh que j’ai le droit de le faire. Je vous ai laissé perdre votre temps dans vos ennuyeux livres et dans votre suffisance la plus totale. Vous n’avez jamais connu le travail ni la fierté de mériter ce que vous possédez. Je refuse que ma fille ne soit qu’une jolie décoration sans valeur. Vous irez dans le monde et vous apprendrez. Un jour, ce domaine vous appartiendra et il est hors de question qu’il…

Philippe s’était interrompu pour plonger ses iris dans ceux de sa fille. Surpris de sa propre audace, il avait fermé son discours.

- Père je vous en supplie! Vous me rendrez si malheureuse et si misérable!

- Vous partez dans l’heure. Revenez seulement lorsque vous serez une Harcourt, Alys.

Lively d'Atton, Hastane, Bjorn Ulfsune, Nalkiri, Élyse de Lioncour, Richcoeur, Hastane, Tural de Béon, Héloïse, Hastane, Aurel des Lounes et aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
 
La grande misère
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hé misère...
» Grande vente de fer
» La grande mêlée
» La Grande Vente Fi..nancement...!
» La grande Loterie de Citria

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Terra :: Rôliste :: Histoires de Personnages-
Sauter vers: