[BG] Nargolith avec ailes et une patte

Maexi se réveilla en douleur comme d’habitude, une partie de son corps embrasée et collée contre ses draps. Après un combat purement superficiel pour essayer de se rendormir, elle se dressa dans un grognement, s’arracha les draps du corps comme un pansement et étira ses ailes. Après un soupir d’apaisement, elle grimaça en se retrouvant face à un miroir. Cela faisait déjà plus de 40 ans qu’elle vivait dans son état, mais elle n’aimait toujours pas la vu.

Une large brûlure lui avait enlevé presque toute la peau, commençant par son épaule, recouvrant son bras droit et la moitié de son torse, et terminait dans une fine ligne sur le côté de sa cuisse. L’on y voyait plus des muscles que de la peau, parfois des os. De la bonne angle, ou mauvais angle plutôt, on pourra la comparer à un zombie en bonne état. Au moins ça aidait à ne pas se faire tirer les ailes a chaque passage sur les terres Mortanyss. Elle avait préférence pour les manches longues, les gants, et juste assez de médication pour ne plus sentir le bout de ses doigts.

Puis pour terminer le tout, la jambe manquante. Très bien coupé, par Maexi elle-même. Malgré que la jambe de bois, en chêne, était une fabrication Kardar. Donc elle ne pouvait se dire qu’à moitié responsable de ses mouvements boiteux. Elle avait passé trop de temps à rien faire qu’elle pouvait sentir les fourmis inexistante parcourir son pied inexistant. Sa peau qui chauffait comme 10 coups de soleil. Elle chercha et trouva dans l’espace d’une seconde l’une de ses fioles d’anti-douleur et l’ingurgita d’un rapide geste. Un bon goût de vomi au fraises. Pour ensuite faire descendre le goût avec une bouteille de vin qui trainait sur la table de nuit.

Elle retombe dans le lit, en attendant que son antidote à la souffrance fasse effet, en essayant de se rappeler comment la vie était avant que ses frères et soeurs se décident de s’en mêler…

Citation :

C’était une journée bien normal quand - Attend, je dois vraiment me rappeler de quand j’ai explosé ? C’est pas vraiment juste j’ai l’impression. Enfin, où en étais-je ? Ah oui, journée normal, blabla. J’avais mon propre bureau dans le temps. C’est pas tout le monde qui aime découper les gens pour recoudre leurs organes, mais c’était ce que je faisais dans le temps. Et toujours d’ailleurs. Tout ça pour dire, qu’au premier pas dans ma clinique, j’avais remarquée que quelque chose n’était pas net.

De un, ma table n’était pas où je l’avais laissé. De deux, ma jambe venait de se faire prendre dans un piège à ours. De trois, ouch. Je me rappelle avoir senti la peau chauffé, avant même de souffrir, et me cambrer en deux. De quatre, une potion explosive a chuté du plafond. J’ai décidé de l’attraper. Tu sais, quand quelque chose tombe tu veux juste l’attraper avant même de prendre une décision sur ce que c’est. Mais cela a contenu l’explosion a juste la moitié de mon corps et pas juste mon visage, ma face, et mon cerveau. Maintenant, si j’échappe mon couteau en cuisinant, j'essaye toujours de le rattraper! Mais non, ne faite pas ça, c’est dangereux.

Alors, la première chose que j’ai faite, c’était rouler par terre, avec des dents de fer qui s'enfonçait dans mes mollets, pour éteindre le feu de ma personne. Oui, rouler jusqu’à mon seau d’eau et m’asperger avec. Petite note, rouler avec des ailes, ça fait mal aussi. Pas que je me plains, c’est des belles ailes. Non seulement je n’étais plus en feu, mais en plus j’avais fait une grande flaque rouge avec mon sang. Deux pierres d’un coup, je suppose. Malgré que je ne pourrais dire ce que la deuxième pierre a accompli.

Ensuite, ouvrir un piège à ours, c’est pas si facile dans le plus calme des temps. J’ai pas les bras d’un Gorlak moi. Ce n’était pas faute d’essayer, mais ça faisait mal d’essayer. Je me suis rendu compte cependant, que le piège à ours avait un goût étrange dessus - demander moi pas pourquoi/comment, il fallait être là. Un liquide a faire vomir. Probablement un poison. Ah, que mon tueur était doué. Ça fait chaud au coeur. Heureusement j’avais une scie, et plein de bandages. L’idée d’essayer de me tuer avec une salle d’opération adjacente aussi. Je retire mes compliments de mon tueur, il était assez stupide pour faire partie de ma famille. Oh, et puis, je n’aime pas gâché la surprise mais comme je me raconte l’histoire à moi-même… Oui, oui ils étaient bien de ma famille. Je crois que la narration plus tôt en a parler déjà.

Sur ce, tu dois te lever Maex. On a pensé à de nouvelles répliques quand on se fait appelé Mouche avec lesquels ont doit expérimenter.

Narrateur a écrit:

Maexi avait une règle bien simple, si on l’insultait, elle allait insulter en retour. Celle-ci était suivis d’une règle bien plus complexe et détaillée sur les gens qu’elle pouvait insulter sans se retrouver morte, enterrée, parmis les poissons, empoisonnée, et pendu. Peut-être qu’elle vous l'expliquerait, mais celle-ci est trop longue pour détailler ici. Elle était généralement prête avec ses réponses, une question d’habitude et de produire du matériel. Mais elle pouvait toujours être prit à court, surtout quand une question était si stupide.

“Qu’est-ce que tu fais ici? Va t’en chez toi!”

“Hein? Mais je suis… attend, silaie, toi fais, heu, toi vas chez toi et relis tes livres hein! J’habite ici depuis...”

Narrateur a écrit:

Le Nargolith était depuis longtemps, parti.

“plus longtemps que ta mère!”

Narrateur a écrit:

Ce que Maexi n’avait pas, et n’allait pas prendre connaissance de, était l’horrible tentacule de Kraken qui frappait le port quelque mètres derrière elle. Un histoire fascinante et sanglante. Pour un autre soir.

Qu’est-ce que je fais ici? Non mais le cerveau sur celui là. J’habite ici depuis plus longtemps que lui je paris! Je dois être le premier qu’il a vu. Je suppose? Et puis franchement, Maex, 4/10 pour la réplique. Faudra trouver de quoi d’assez con pour répondre à cette connerie pour le future. Il n’a pas l’air d’être du genre à apprendre. Il risque de me demander ça encore. Mais quand même, qu’est-ce que je fais ici…

”Narrateur” a écrit:

La tête perdu, le pied et demi de Maexi l’apportait machinalement vers la taverne avec un toc de sa valeureuse jambe de bois à chaque pas.

Ce que je fais ici c’est que je travail! Je soigne les gens. Enfin, c’est ce que je faisais. J’ai pas repris depuis ma blessure. Et ce n’est pas des excuses, personne aurait pu le faire. Je me rétablis pour retourner au travail. Voilà une bonne excuse. Je déteste me faire des excuses. C’est quoi la dernière chose que j’ai fais, ici? Ça ne devrait pas être une question difficile.

”Narrateur” a écrit:

Maexi sirotait un ver de vin rouge. Le regard perdu dans le mur. Elle ne sentait presque plus rien.

J’ai fais quoi aujourd’hui ? Je me suis levée. J’ai pris ma potion de résilience. Une marche au marché pour remplir mes ingrédients, et puis j’ai prit une autre potion car ma main me tuait. Lentement a petit feu, comme une flamme. Je peux toujours sentir l'odeur. Je dois vraiment me rappelé de ça à chaque fois? J’ai terminé avec un peu trop de médicament, alors j’en ai bu un ou deux, mieux vaut ne pas gâcher. Ça fait combien de remède en tout ça?

”Narrateur” a écrit:

Une nouvelle bouteille. Maexi avait peur de réfléchir à ce que son corps faisait, pendant qu’elle réfléchissait à ses actions.

Trop, Maex, trop. C’est pas bon pour tes reins d’en boire autant. Tu te rappelles quand tu disais ça à tout tes clients? Mais qu’est-ce que tu fais ici . Tu te drogues et tu saoules en mourant lentement. Je ne devrais même pas boire de l’alcool avec ma médecine. Tu as déjà vu quelqu’un mourir de ça. Mais il était vieu, Maex.

”Narrateur” a écrit:

Ce n’était même pas une bonne excuse. Ce n’était même pas la première fois que Maexi avait eu cette réflection.

Je deviens de plus en plus vieille. Pourquoi je m’arrête pas? Qu’est-ce que je fais ici? Ça fait combien d’année que je me donne des excuses? Pourquoi je répète mes questions sans jamais rien y faire?

”Narrateur” a écrit:

La véritée était que même sans drogue, et sans blessure, Maexi n’était plus capable de faire 90% de ce qu’elle pouvait avant. Ses mains, ses doigts. Tout son corps avait oublié les gestes de sa profession. Elle n’avait qu’une connaissance inutilisable de médecine.

Je me suis résigné à une règle simple et efficace. Je suis trop amochée pour faire ce que je veux. Il faut que je rajoute une deuxième parti à ça. Par exemple, Maex fait ce qu’elle veut ici.

”Narrateur” a écrit:

Et ainsi, Maexi vida le reste de son vin au sol, et passa trois heures à nettoyer le tapis. Car Maexi faisait ce qu’elle voulait.

Elle se dirigeait à dos de son cheval, loin de sombrum, lui jetant des regards. Peut-être pour la dernière fois. Elle traversa les ponts des petites îles, une route souvent emprunter pour s'échapper. Mais cette fois si elle s'enfonça. Suivant les plusieurs ponts, jusqu'à la dernière petite île. Loin de tout, où seul la nature pouvait être brièvement entendu par-dessus le torrent de la rivière.

Elle n'avait plus besoin de son cheval, et en descendre. Elle ne pouvait apprécier la vue, et donc grimpa sur le rebord du pont. Elle pouvait maintenant voir le danger des roches, de la brise fraîche qu'elle sentait pleinement de tout son corps. Un vent un peu trop fort pourrait la terminer. Un pied mal placé pourrait la faire chuter. Si près de la mort et seulement là, elle était vivante.

Le poids de ses échecs la rendait lourde. La rivière enflammée d'eau le seul son qui l'appelait. Les orteils sur le bord de l'abyss, elle contemplait. Ce n'était pas sa première marche sur le bord de ce pont. Elle en connaissait les roches, elle les avait choisi, préféré de leurs formes. La chute ne serait rien d'autre qu'espérer. Si le vent pouvait la pousser, du moins. Car ses pieds ne voulaient pas.

Comme un grand échiquier, elle considérait chaque mouvement du futur. Elle venait d'être consumé. Elle n'avait jamais osé se considérer la joueuse, mais elle savait penser libre de ses propres mouvements. Le poids de ses échecs faisait pression sur ses épaules. Elle devait se rebalancer sur la poutre de bois. Le bruit des abysses l'appelait, une douce mélodie qu'elle voudrait entendre pour l'éterniter, si accompagner par le battement de son coeur. Elle abandonna sa vision à l'obscurité.

En ouvrant les yeux, elle observait Sombrum, au loin. Une île comme sur celle dont elle se tenait. Elle pensait au pion qui devait se rendre, pour elle, au fond de l'échiquier. Quel mouvement devra-t-elle envisager pour qu'ils s'y rendent. Elle considéra ses pieds, ses orteils sur le bord de l'abyss, et les mouvements qu'elle devrait faire... avant de réaliser.


Une euphorie de calme l'envahi dans la réalisation. Elle se laissa faire deux pas vers l'arrière, pour un moment.