Terra
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Serveur Ultima Online Role Play Francophone
 
AccueilÉvènementsDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Ditmar Asgeïr, un nalkiri au physique bien faible. (BG)

Aller en bas 
AuteurMessage
Ditmar Asgeir

Ditmar Asgeir


Messages : 43
Date d'inscription : 16/07/2020

Ditmar Asgeïr, un nalkiri au physique bien faible. (BG) Empty
MessageSujet: Ditmar Asgeïr, un nalkiri au physique bien faible. (BG)   Ditmar Asgeïr, un nalkiri au physique bien faible. (BG) EmptyJeu 16 Juil - 23:28

La solitude mène à la pensée profonde.
La première émotion que j’ai comprise fut celle de la solitude. J’étais debout dans la neige, recouvert de plusieurs couches de tissus. Je ne savais nag depuis combien de temps je fixais le vide, mais surement quelques chandelles se seraient éteintes. La neige qui tombait du ciel avec douceur venait s’amasser sur mon petit capuchon pour tomber mollement sur mes frêles épaules. La neige accumulée et condensée par le temps avait dépassé l’épaisseur de mes tissus, mais je regardais toujours. Du haut de mes quatre ans je savais pertinemment que l’attente ne changerait pas le résultat, que l’inaction n’influencerait jamais le chemin des autres.
 
Et une vieille main vint se poser sur mon épaule sans nag y enlever le surplus de neige qui s’y trouvait dans un mouvement doux et chaleureux. Je tournais ma petite tête vers lui le fixant de mes yeux grisâtres, il tenta un sourire que je ne sus lui retourner. Alors que je retournais ma tête vers l’horizon, il se pencha pour être à ma hauteur. Le sentiment de pouvoir le regarder dans les yeux sans me briser la nuque vint me réconforter, plutôt l’état d’appartenance, pendant un moment il faisait partie de ma réalité.  Adoptant le silence, il comprenait que les mots ne changeraient nag plus les choses.
Après ce que j’estimais être une demi chandelle, le vieil homme murmura doucement :
-Un jour cela changera.
J’hochais doucement la tête alors que mon grand-père quittait pour retourner dans son habitation, dans le silence des plus totales. Le silence, j’avais toujours apprécié qu’il nous permette de penser, mais l’absence qu’il apportait je ne m’y habituerai jamais.
 
Lorsque la première ombre apparut à l’horizon je tremblais déjà de froid, l’immobilisme ayant laissé un chemin au froid jusqu’à mes os alors que mes dents claquaient le rythme. Mais malgré la douleur que cela allait me procurer, je m’élançais sans attendre dans leur direction. Je traversais la distance le plus rapidement que mes petites jambes le permettaient, le vent froid venant déchirer l’intérieur de ma gorge pour s’attaquer à mes poumons, mais je ne cessais nag de courir. Je sautais dans les airs pour être attraper tendrement par mon père, il me fit tourner un peu dans les airs avant de me reposer au sol. Sans attendre, sa lourde main vint caresser ma tête et la secouer, en faisant tomber ma capuche et me laissant sur place ébouriffé. Derrière lui se trouvait grand nombre du clan et leurs trouvailles de la chasse, carcasses multiples attachés derrières eux.
-Eghar, est-ce qu’un jour je vais pouvoir chasser avec vous?
Les mots avaient franchi ma bouche plus vite que je n’avais plus les retenir, son visage devint plus froid alors que ses yeux bleu océans se posèrent dans le fond de mon âme.
-Tu le sais que tu n’as nag le corps pour cela, ton grand frère sera celui qui guidera comme moi. Tu le sais que le travail à toi c’est les mots et les livres, nag chasser, nag diriger, tu seras gardien de savoir comme père à ta mère. De toute façon toi avoir nag magie ancestrale nag? Alors retourne lire!
Tranchant froidement la discussion. Mon grand frère avait commencé à chasser à 4 ans avec le clan. Mon grand frère avait très tôt eux des facultés à donner commande à la glace qui nous entourait, moi je ne savais que penser. Prisonnier de mon propre esprit, de mon âge et de mon physique. Je retournais avec eux jusqu’au centre du village et cela sans motivation, une fois près de mes objets personnels, j’en sortis un livre et recommençais ma lecture. Une boucle sans fin, un apprentissage qui ne se terminerai nag, si je me sentais déjà aussi disparate si jeune, je ne pouvais qu’anticiper malheureusement mon futur.
 
 
 
 
 
Et si je n’étais que le premier?
Les années passèrent, j’avais une dizaine d’année lorsque j’ai enfin pris conscience que notre nombre grandissait. Plusieurs plus petits visages que le miens peuplaient maintenant notre village en éternelle construction. Avec le temps qui passait, je prenais conscience d’un point fondamental à mon existence : chaque personne possède un don, un avantage quel qu’il le soit et le développe très tôt dans son existence. Étant le plus jeune de ma famille et incapable de chasser comme les autres ou de faire de la magie, je croyais n’avoir aucun talent, mais la vérité se trouve souvent dans le regard des autres.
 
Très tôt le matin, nous étions tous assis près du feu. Dans un balayement du regard il y avait tant de talent. Magnus Hallbjörg et sa sœur jumelle Brünhild, Magnus pouvait utiliser tout ce qui trouvait autour de lui comme arme, de deux ans plus jeunes que moi il chassait déjà avec la troupe et allait pêcher avec eux. Il avait une force qui ne valait nag la peine de laisser ici et sa témérité faisait sourire ses parents. Sa sœur tant qu’à elle, sans avoir le tempérament aussi agressif était déjà froide, calme et réfléchie. Replaçant souvent le zèle de son frère jumeau, elle était souvent celle qui prenait les coups pour épuiser sa fougue éternelle. Sachant qu’elle n’avait peur de rien et que comme un glacier personne ne pourrait la bouger, elle allait aussi chasser. Continuant le tour, mes yeux grisâtres se posèrent sur le frère plus jeune, à cette époque ils n’étaient les trois seuls jeunes Hallbjörg que je connaissais. Le plus jeune frère que je connaissais que très peu malgré tous encaissait déjà les altercations avec Magnus sans broncher, chose que moi personnellement, je redouterai grandement.
 
Les quatre autour de feu, il m’écoutait parler de mes dernières idées :
--Nag nag nag Magnus, il n’est nag possible de soulever une baleine avec une canne à pêche et cela peu importe combien fort tu deviens.
-Ditmar toi connaître rien à force comment toi pouvoir penser cela.
-C’est tout simple, tu ne trouverais jamais un point de pression assez important, hmm large pour la soulever sous ta tête…
Magnus me regardait maintenant comme il le faisait certaine fois, son regard alternant en vitesse folle entre le vide de l’incompréhension et l’étincelle de la curiosité, j’enchainais alors.
-Hmm, imagine Magnus que tu prends une grande portion de ragoût et que tu essais de la tenir en haut de ta tête.
Prenant le bol qu’il était en train de manger, l’enfant le lève au-dessus de sa tête avec un visage qui veut dire ‘’plutôt facile nag?’’ ce qui provoque un rire instantané chez son petit frère alors que sa jumelle semble découragée.
-Magnus, ce n’est nag le ragoût que tu lèves en ce moment, mais le bol.
Les trois ouvraient grand la bouche de surpris d’en comprendre plus qu’ils le pensaient.
-Alors pour soulever une baleine avec une force il te faudrait l’équivalent d’un bol, un filet disons mais très très solide pour éviter qu’il brise sous l’effort ce qui est un autre problème et …
Je m’arrêtais brusquement ne voulant pas trop pousser. Je savais de plus en plus rythmer combien d’information je pouvais catapulter dans leur esprit avant qu’il ne s’épuise au travail. Je laissais donc la conversation retourner sur un sujet plus léger alors que nous finissions tous nôtre déjeuner. Une fois que nous avions terminé celui-ci, ils me mehemèrent tous à tour de rôle pour la discussion et partirent à la chasse, me laissant seul autour du feu. Je regardais les familles partir à la pêche et à la chasse, mon grand-père était déjà parti retourner avec les ancêtres. Il ne me restait alors que mes livres et ce sentiment de chaleur qui venait du regard de … mes … Frindais. Me faisant comprendre que mon talent à moi, était d’aider les autres à comprendre.
 
 
Guidé par Liticia
Comme tous bon Nalkiri, nous suivons les rites et traditions que nos ancêtres avaient apportés avec eux. Vénérant comme ils se devaient Solicia et Lysaelle, on avait compris rapidement que sans rendre nos terres fertiles, ils avaient rendu l’eau autour de nous remplie de poissons de toutes sortes et nos îles regorgeraient de créatures clandestines qui finissaient souvent attrapés par nos chasseurs. Par contre, outre nos maisons, notre tribu ne restait jamais en place, le nag accès à l’agriculture nous empêchait d’être un peu plus sédentaire. Alors rapidement Liticia avait pris une place prenante dans nos vies, elle guidait les pas de nos chasseurs et nos pêcheurs sans jamais les faillir et s’occupait toujours que nos chemins soient le bon, sur la bonne voie.
Chaque génération semblait apprécier d’avantage Liticia, bougeant de plus en plus que leurs ancêtres essayant toujours de se rendre plus loin, d’explorer plus d’îles autour, de se promener, apprendre, grandir. Chaque jour j’avais une pensée sur comment allait se transcrire cette augmentation de la foi dans notre génération? Comment se transcrirait le désir du déplacement chez ceux qui naviguaient la même mer que moi? C’était alors qu’un mouvement rapide de la main devant mes yeux me rapportait à la réalité, mes iris bleutés tirant fortement sur le gris se penchaient rapidement pour se poser sur le jeune homme devant moi. Une capuche trop grande pour lui, pour lui faire encore quelques années, tombait mollement sur la moitié de son visage. Devant lever la tête pour me parler dû son jeune âge et donc sa petite taille, il en perdit la capuche lui provoquant un soupire.
-          Tryggvi, fils des Hallbjörg, tu voulais me parler? Je m’excuse, j’avais la tête perdue dans mes pensées.
-          Pas problème, je vouloir juste dire à toi que moi avoir trouver livre dans glace plus loin, mais nag avoir sortie lui de glace. Juste à continuer jusqu’à autre pic, lui être entre deux grosses roches.
-          Mehem Tryggvi!
Du haut de mes douze ans, je regardais le jeune de six ans mon cadet au regard déjà pétillant de curiosité. Malgré sa petite taille, il ne semblait jamais contrarié par le terrain, comme s’il flottait sur la neige ou que celle-ci était son frindai. Souvent les oiseaux charognards venaient se poser autour de lui et il revenait toujours au village avec de nouvelle trouvaille. Je le regardais partir vers le cercle de feu plus loin, alors qu’il avait surement fini de ‘’s’amuser’’. Sans attendre plus longtemps, je pris enfin marche tout seul.
 
Déjà si loin que je n’apercevais plus notre village, avais-je déjà été aussi loin? Nag à mon souvenir. Mais je gardais les directions données par le jeune frère de mes frindais, quoique facile, rester en ligne droite, je m’effrayais sans cesse de m’être trompé de direction. L’appel du savoir toutefois trop fort pour ma volonté, m’enchantais tel une sirène vers ma destination. Une demi chandelle de marche que j’arrivais à ma destination, les trois soleils étaient déjà presque couchés. Je trouvais les roches qu’ils m’avaient mentionnés sans problème, les autres étant surtout de petits fragments écroulés de la montagne alors qu’eux semblait y avoir été déplacé. Entre le questionnement et la recherche, lorsque je fini par mettre le regard sur le livre ce n’est que par chance que le derniers rayons des soleils en firent éclairer la glace qui l’emprisonnait. Dans la noirceur grandissante, je cognais sans cesse de mes poings cette glace qui refusait de céder sous mon faible corps. Tombant assis dans la neige, j’étais épuisé et découragé. Une fois sur le sol, ma respiration semblait devenir plus calme, mon corps semblait s’énergiser de lui-même alors que je me souvenais quelques choses de fondamentales à ma vie. Ma force n’avait nag résidée dans mes muscles, mais dans ma pensée et cela depuis tout jeune.
 
Voulant le support de quiconque voudrait bien le donner, je levais ma tête vers le ciel et j’aperçus Liticia, qui nous berçant de sa lumière venait pourfendre les ténèbres autour de moi. Nag habitué d’être seul dans le noir et je n’avais nag réalisé les ténèbres, Liticia me berçait de lumière ne voulant nag que mon expédition soit inutile.  Je pris alors le temps de réfléchir, de chercher et je trouvais enfin ma salvation. Un éboulement du pic, taillé naturellement dans une forme similaire à une pointe de lance. Je revenais vers ma cible avec un nouveau sourire sur les lèvres, le regard revigoré. Après quelques séries de coups bien placé avec l’aide de l’objet et de la lumière de Liticia je parvenais enfin à libérer le livre. Je le rangeais sans attendre dans mon sac de transport et je retournais vers le village.
 
Suivant la même ligne droite, le regard à moitié levé vers ma nouvelle Frindai pour me donner courage d’avancer un pas devant l’autre. Finalement au travers des ténèbres retentit les festoiements du village, le bruit des tambours et des chants venant illuminer mes sens alors que je rentrais dans le cercle illuminé par le feu du village. Quelques gouttes de cires s’écoulèrent de la chandelle alors que je sortais ma nouvelle trouvaille. Je l’ouvrais d’un mouvement vif et empresser pour découvrir que des pages blanches. Ce livre était destinée à recevoir une histoire qui n’avait jamais pris vie sur le papier, tergiversant entre la tristesse de se destin et l’envie de le combler, je pris décision qu’il était tant que mes mots frôlent le papier qui m’avait lui-même élever. Dans la productivité mentale de cette journée, je savais maintenant que malgré ma faiblesse j’aimais bouger. Que malgré les échecs, l’on peut toujours prendre du recul pour trouver une solution, que sans l’entraide l’on arriverait à nag et que l’utilité de soi est défini par ce que l’on fait de nos talents.
 
Tout bon livre se doit d’être solide.
Maintenant plusieurs changements de cycle étaient passés devant mes yeux qui ne prenait nag de couleur avec le temps. Grisâtre comme les nuages qui volaient souvent au-dessus de nous. J’en étais à ce que je croyais être ma 16e année, mais avant que je commence à prendre des notes sur tous disons que celles-ci manquaient de rigueur. Depuis que j’avais trouvé un livre vide, maintenant tellement remplis que j’en voyait plus le blanc des pages, je m’étais fait à l’idée d’aimer me déplacer.  Lorsque le reste de la tribu partait chasser et que le très peu de gens qui restait au village ne semblait nag me porter attention je m’éclipsais sans attendre explorer les alentours de l’île à la recherche de savoir qui n’aurait jamais croisé ma route.
 
En étant honnête, je ne trouvais que très très rarement quelque chose qui attirait mon attention. Certaines fois c’était des symboles de langages qui m’étaient inconnus, et d’autres des vestiges de civilisation autre qui avait décidé d’y résider bien avant nous. Plus jamais j’eu la chance de tomber sur un livre, alors je devais toujours faire avec ce que nos ancêtres avaient apporté avec eux. Les Asgeir, ma famille, ont toujours appréciés les savoirs multiples et j’avais passé ma vie à lire des textes de Val’Arak, ainsi que des textes d’hastanie, de la forêt éternelle et de la cité toujours grandissante des kardars. Chaque information sur ces peuples semblaient tous plus farfelues les uns que les autres, mais leurs langues, leur syntaxe, philosophie liée au langage étaient tous encrés en moi bien fortement. Ses textes m’avaient élevé à comprendre la vie au travers ce qu’ils avaient à me dire, expliquait ma différence ainsi que mon appartenance. J’étais utile parce que j’étais différent.
 
À mon habitude lunatique, je ne réalisai que trop tard qu’un ours blanc m’avait pris pour cible. Un grognement, une douleur, vive, brutal, moi qui n’étais nag habitué à souffrir. Je fus projeté au sol du même mouvement.  Mon réflex premier était celui de me retourner d’un coup sec en essayant de me reculer à l’aide de mes jambes. Mon regard dû prendre un temps fou à comprendre ce qu’il avait devant moi, de deux-trois fois ma stature, l’ours maintenant sur deux pattes rugissaient de colère. Effrayé autant que lui, j’étais silencieux comme un mort. Mon instinct me disait de me lever et courir, mais mon corps ne voulait pas bouger, il en était incapable, j’avais trop mal, je n’étais nag habitué de bouger en ayant mal et mon cerveau prenait tous l’essence de mon corps à pensée mais sans jamais trouver de solution.
 
J’allais mourir avant d’avoir fini d’apprendre, j’allais mourir avant d’être capable de finir d’enseigner à tous ce que j’avais pris ma vente à apprendre. Je devais enfin comprendre que je ne serai jamais capable de rien faire seul que mon existence résultait par l’existence des autres. Mes mots ne servaient qu’à ceux qui liraient, mes mots ne serviraient qu’à ceux qui écoutait. Ces mots allaient s’éteindre. La main s’abattait rapidement sur moi et cessa tout mouvement, paralysé dans les airs à quelques distances de mon visage, si près qu’en sortant ma langue je pourrais surement y licher la paume. Suivant cette pause qui me semblait être une éternité, le corps s’écrasa sur moi mollement. Je criais par réflexe en essayant d’enlever la masse lourde de sur mon corps que je ne comprenais nag encore être un cadavre.
C’est alors que j’aperçus au travers le chaos les yeux bleutés de l’ainée des Hallbjörg. Elle me regardait de son regard froid habituel, une main tendue dans ma direction. J’avais chaud malgré la glace, imbibé du sang de la carcasse qui se vidait encore à moitié sur moi, l’épée ayant traverser le cou de la bête sans se faire attendre d’un mouvement précis. Finissant de m’extirper de sous la carcasse, m’aidant de la main tendue, je ne plus m’empêcher de la serrer dans mes bras de toute mes forces, elle qui m’avait sauvé de la mort. Elle m’aida à retourner au village, elle n’avait jamais pris le temps de m’expliquer comment elle m’avait trouvé ou encore comment elle avait su? Tout ce que je savais c’est que je ne serai jamais bien utile mort et que je n’avais nag la force d’être solide tout seul alors j’allais devoir trouver des gens pour solidifier mes mots.
 
Un départ, une expédition.
Cela faisait maintenant près de seize années que j’avais passé proche de mourir de la griffe d’un ours enragé. Durant ses années plusieurs autres Hallbjörgs vinrent au monde, mais je restais encore le plus jeune de ma famille Asgeir. Mon grand frère était devenu le chaman de notre petit village alors que mes parents s’occupaient de moins en moins des tâches, me faisant penser un peu à ce que mon grand-père faisait à l’époque. Il y a 6 ans, alors que j’en avais 26, j’ai demandé à être unis à Brünhild, moi qui passais déjà la majorité de mon temps avec cette famille l’avait enfin rejoint officiellement. Depuis ma maturité, je ne faisais qu’éduquer ceux qui le voulait et les nouveau-nés des plus âgés de la tribu tout en m’occupant des tâches que Magnus et Brünhild ne voulaient nag s’occuper dans leur propre famille.
Plusieurs discussions ont eu lieu avant que l’on se décide enfin, mais il était temps. Nous étions tous ensemble sur l’autel magique à mon grand frère, à regarder notre île une dernière fois. Nous étions venus à la conclusion que renouer avec la terre natale pouvait que nous faire du bien et ainsi nous pourrions laisser libre court à tout ceux qui avait la bénédiction de Liticia de suivre l’expédition qu’était leur vie sans gêne et sans enchaînement à un lieu. Nous voulions voir, grandir et qui sait peut-être bien y rester pour longtemps. Par contre, malgré la joie que nous avions à l’idée d’apprendre et d’explorer, le destin décida autre pour nous. Mon frère et mon père réussirent leur incantation, le trou de verre s’ouvris sous nos pieds mais au lieu de nous apporter directement à Val’Arak, visiblement ayant tord dans sa géographie, ma famille nous projetta directement dans l’océan glacé au Nord de Val’Arak. Au loin, nous étions capables de voir la rive, alors nous y avons nager avec tout ce que l’on pouvait donner comme énergie. Complètement épuisés, étourdis et confus que nous remontions la berge en secouant l’eau le plus possible de nos linges. Trempés, ayant perdu la totalité de ce qui faisait le voyage avec nous, ils ne restaient que ceux ayant fait le voyage qui marchait bredouille vers ce qu’ils pensaient être Val’Arak

Astrid, Nalkiri et Brünhild Hallbjörg aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
 
Ditmar Asgeïr, un nalkiri au physique bien faible. (BG)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Bjurn Ulfsune, Nalkiri
» [BG] Coelan RunFiagaï, Nalkiri
» BG Nalkiri - Suggestions
» [BG] Gaurk - Les malheurs d’un Nalkiri maladroit
» Une nuit bien sombre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Terra :: Rôliste :: Histoires de Personnages-
Sauter vers: